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 La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]

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Mirabaï
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MessageSujet: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeSam 24 Juin - 23:35


La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime !

Je ne sais pas rester en place. Charlton's Point à beau être mon pied à terre, j'ai besoin de changer d'air et d'endroit de temps en temps. Souvent, je me laisse porter par mes envies et je prend le premier bus, train, ou dans ces cas là, un avion. Les distances ne me font pas peur et encore moins si c'est pour m'amuser un peu, surtout dans un endroit où personne – ou presque - ne me connaît. Pouvoir souffler et faire un break, c'est essentiel pour moi.

Ce soir là, la fête de la Saint Patrick commençait à se sentir dans les rues de Cork. Au milieu d'une cité universitaire d'Irlande, je me sentais à l'aise. Le soleil était en train de dessiner l'horizon en une lueur rose / orangé. Pas un seul nuage en vue, et malgré que nous soyons au mois de mars, l'atmosphère était douce et agréable. Je portais sur ma petite chemise blanche un gilet veston dans les tons bleu nuit, ce qui m'était mes formes en valeur sans pour autant que ce soit vulgaire. Mon pantalon de cuir et mes bottes à talons qui remontaient à mi-mollet me donnait une allure élancée. Pour une fois, je m'étais accroché les cheveux en un chignon bas, avec un foulard déposé en bandeau travaillé et bien entendu d'un mélange de couleur vert foncé et vert pomme – pour ne pas déroger à la règle de la Sainte Patrick.

Les fêtards dans les rues m'appelaient pour boire un verre avec eux, ils étaient plus ou moins dans un état d'alcool avancé. Je n'y prêtais que peu d'attention, car j'avais un endroit bien précis où me rendre ce soir et je ne souhaitais pas être dévié de mon but. Je connais du beau monde, de part et d'autre du globe et de toutes origines, et je n'avais pas choisi cette destination au hasard.

Dans ce village, se trouvait le Reardens Bar, tenu par le dénommer Oncle Mike. Personne ne connaissait sa véritable identité. Certains disaient de lui, qu'il était un fantôme du passé, qui ne vieillissait jamais, tandis que d'autres disaient qu'il était sorcier ou encore un méta-humain avec une grande force. On ne sait pas vraiment d'où il était d'origine. Il était juste apparu un jour et avait ouvert un bar. Il ne parlait que rarement de son histoire et n'avait confiance qu'en très peu de monde. Mais pourtant, avec son air chaleureux et toujours souriant on aurait pu croire le contraire. Je l'avais rencontré lors d'une de mes missions de sauvetage, pour un groupe d'enfants enlevé par les Peaky Blinders, en 1850. Il avait était mon indicateur et mon guide lors de cette mission. Depuis nous étions toujours resté en contact. Je connais son histoire – mais ça fait parti de mes archives personnelles.

J'arrivais devant son pub, les portes en bois ancien, qui avait l'air si abîmés que je me demandais comment elle tenaient encore en place sur ses gonds, étaient grande ouverte pour laisser la place aux gens, les mains remplis de bière, d'entrer et sortir sans être gêné. Le pub était blindé de monde, sans pour autant que ce soit étouffant. Les clients s'entassaient autant dedans que dehors. Le sourire au lèvres, j'entrais et m'accoudais au bout du bar, à l'opposé de la porte d'entrée et dos à la porte des cuisines – toujours garder un œil sur le potentiel danger, tout en gardant une échappatoire. Le bar était en chêne, il avait l'allure défraîchie à force de renverser les verres d'alcool et de nettoyer intensivement. Les odeurs de sueur, d'alcool, de cigarettes et de bouffe se mélangeaient au bois de la pièce.

L'alcool coulait à flot. Les serveurs couraient partout, pour satisfaire les clients. Je pris une grande bouffé d'air et sifflais le patron derrière le bar, qui ne m'avait pas vu. Oncle Mike se retourna pour m'engueuler, il fût coupé dans sa lancé alors qu'il comprenait qui venait de le siffler. Il se mit à rire, de sa voix grave en me faisant glisser une pinte de Guiness verte, bien fraîche à la mousse débordante – spécialité du jour de la Saint Patrick. Pas le temps de dire un mot, qu'il était déjà appelé par un autre client. La cloche accrochait en haut du bar se mit à retentir, pour annoncer une nouvelle heure et tout le monde cria "Slàinte"…



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Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

Ne l'oublie jamais gamine…
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John Constantine
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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeMer 5 Juil - 18:27


La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime !
Mirabaï / John
La pire chose que j'ai vécue ? Voir mon verre vide !
S'il y a bien deux choses qui peuvent m'attirer, et qui ne se trouvent pas ensemble, l'un à côté de l'autre sur le corps d'une femme… Ce sont les démons, et la Saint Patrick. Ou plutôt, l'alcool qu'on y boit. De la bière verte, de la vodka verte, du Gin vert ! Bref, tout ça pour dire que si j'étais ici, ce n'était pas que par plaisir. En fait, j'avais poursuivi une saloperie de démon mineur à travers la moitié du globe. Ca avait commencé à Manhattan, où cet abruti n'avait rien trouvé de mieux que de posséder un banquier, le poussant à se jeter par la fenêtre d'un gratte-ciel. Depuis le 42ème étage quand même… Bon, le type s'est prit pour un aigle, un pygargue même… Ironique pour un banquier de se prendre pour l'animal qui représente le pays le plus capitaliste n'ayant jamais existé ; ensuite, je ne vais pas m'en plaindre qu'un cravateux ne finisse en crêpe au milieu de la rue, mais l'équipe de nettoyage qui devra passer ramasser les morceaux et nettoyer les murs. Donc, dans ma si grande mansuétude et avec tout autant de grandeur d'âme… J'ai ouvert un portail qui l'a empêché de ressemble à une compote avec un costume. Malgré tout, l'autre empaffé de démon n'a pas apprécié la chose, et il a même refusé de gentiment retourner en Enfer.

De là, nous avons voyagé ensemble, à grands coups de magie dans la gueule, j'en ai même taché ma cravate préférée ! Mais peu importe. Je sais qu'il est là, qu'il profite du merdier, de l'alcool et des Leprechauns Irlandais pour trouver un nouvel hôte à tuer. Ironiquement, et même si quelque part je m'en tape, je me suis toujours demandé quel intérêt ils avaient à agir ainsi. Non pas que ce ne soit ennuyant pour moi… C'est juste que parfois, j'aimerai ne pas être emmerdé pour rien. Donc voilà comme je me suis retrouvé ici, dans cette rue, appuyé contre un mur à regarder la parade défiler, la clope au bec, une vieille Irlandaise me fusillant du regard tout en se couvrant le nez de son écharpe verte. Quoi ? Ma clope te dérange ? Et donc ? C'est censé me poser un souci ? Tournant les yeux au ciel, je me demandais quand même ce qui l'avait poussé à venir en Irlande. La Maison des Mystères pouvait m'amener un peu n'importe où, mais ce n'était pas un pays qui appréciait les démons, bien au contraire. Les instruments finirent par s'éloigner, la foule aussi. Me laissant seul dans mon coin, enchaînant les clopes les unes après les autres.

Merde ! A sec ! Plus de clopes, plus de thunes… Il me fallait trouver de quoi passer la nuit… Une idée me vint, nous étions en Irlande, le soir de la Saint Patrick ! Donc le plus simple pour ne pas dormir à la belle étoile – en dehors de retourner vers le Deadman qui se ferait un plaisir de se foutre de ma gueule – serait de trouver une petite mignonne, beurrée comme un Français… Qui m'ouvrirait sa porte… Et pourquoi pas ses cuisses tant qu'à faire ! Bon, première étape, trouver un bar pas trop dégueu, je vais éviter les puces ce soir, ça gratte, et demain j'aurais un démon à retrouver… Remontant les rues, tous les bars me semblèrent en pleine effervescence, ça hurlait, ça chantait, ça buvait comme des trous… Et ça ne m'attendait même pas ! Egoïstes qu'ils sont ! Finalement, je m'arrêtais dans un bouge à la devanture plutôt intéressante. Enfin, c'était plutôt ce que j'y voyais au travers de la vitre qui m'attira l'œil… Ce cul mes aïeux ! Ce cul moulé dans du cuir, des cheveux noirs, et un corps de rêve…


- Mon bon John, je vais finir par croire que l'autre abruti d'en haut t'a à la bonne aujourd'hui !

Je poussais les portes du bar, ça chantait et buvait presque autant qu'ailleurs. Sympathique petit truc que celui-ci. Vraiment, et pour une fois, j'étais sincère. Je passais derrière la brunette, hum… Odeur musquée de plantes et de souffre… Sorcière va ! Dire que je n'appréciais pas ce parfum serait un mensonge. Ironiquement, alors que je prenais place au bar, au même moment elle commanda une pinte – verte bien entendu – que le barman lui envoya… Ou pas… Ma main intercepta la chope et tandis que je la portais à ma bouche, je regardais le barman dans les yeux, sans même faire attention à la bombe à retardement qui se trouvait non loin de moi. Pour elle, le terme utilisé pour la décrire valait dans les deux sens. Car mon instinct me hurlait de lui faire passer sa chope, tandis que mon entrejambe et mon estomac me disaient l'inverse. Ma bouche s'ouvrit alors, et en quelques mots, je venais sans doute de me faire une ennemie aussi charmante que dangereuse…

- Merci beaucoup, je suis touché que vous ayez pensé à m'offrir une bière à peine étais-je rentré dans le bar. (Je me tournais vers la brunette.) Vous voulez boire quelque chose peut-être ?

A quoi bon vivre, si le danger n'est pas omniprésent ?


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« i was in the wrong place at the wrong moment. »
Constantine ▬ One day, God gets bored and... BOOM ! Nothing compares to that emptiness in your gut when the smoke settles, and you're the land men standing, eh ?

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Mirabaï
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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeDim 9 Juil - 13:29


La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime !

- Merci beaucoup, je suis touché que vous ayez pensé à m'offrir une bière à peine étais-je rentré dans le bar. Vous voulez boire quelque chose peut-être ?

Des mots et une façon de faire qu'il allait regretter. Mon pied passa vers le pied en bois du tabouret et je tirai d'un coup vif le tabouret. Le macho tomba de tout son poids, le cul au sol en se fracassant la mâchoire sur le rebord du comptoir. J'attrapais au vol la pinte de bière qu'il avait commencé à siffler et lui versa le reste sur la tête. Appuyais sur le rebord du bar, à peine soulevé de mon tabouret, je lui balançais

- Oups… désolée !

Oncle Mike, me ramena une autre pinte bien fraîche en personne et me dit

- Je vois que tu ne les ménages toujours pas.

Et il reparti servir et rigolant de tout son goitre. Je ne faisais pas attention à celui que je venais de faire tombé, cela m'importais que peu. J'étais là, pour m'amuser pas pour me faire draguer par un gros lourd. Et encore moins, par un qui puait la magie et le souffre à des kilomètres. Si il voulait que je l'allume, il allait être servi. Il se remit debout, sans trop de difficultés – dommage – et se rassit à mes côtés. Essayant de me parler, je n'y prêtais aucune attention particulière. Quand il se rapprocha de moi, par-dessus le bar pour voir si je l'écoutais bien, je lui posait ma main à travers sa gueule de pot de colle et le repoussa doucement jusqu'à ce qu'il est son cul bien visser sur sa chaise. Un petit coup d'éclair passa entre ma main et son visage quand je retirais celle-ci.

Pas besoin de dessin, pour qu'il comprenne cette fois – en tout cas j'espère.

Quelques minutes passèrent et soudainement, le bar se vida de moitié. Comme si les gens étaient attirés par quelque chose plus loin. Je ne bougeais pas de mon endroit et lui non plus, ce qui m'agaça encore plus. Je profitais du fait qu'il soit tourné, dos à moi, regardant en direction de la porte d'entrée pour m'échapper et monter sur la scène. J'avais une voix de sirène, même si je chantais peu en public, là était l'occasion de fuir cet endroit étouffant et surtout lui. Il m'avait peut-être dit son nom ou pas, je m'en foutais un peu – car je n'avais pas écouté ses élucubrations depuis son arrivé.

Les premières notes de "Fighter" résonnèrent. Et ma voix m'emporta dans mon monde. Plus rien autour de moi n'existait. Tout le monde était captivé par ma musique. Je bougeais en fonction de mes paroles, dans une danse lascive et éloquente. Plus un bruit, en dehors de ma voix ne faisait écho dans le bar.



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Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

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John Constantine
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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeMer 26 Juil - 16:22


La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime !
Mirabaï / John
La pire chose que j'ai vécue ? Voir mon verre vide !
Que croyait-elle en agissant ainsi ? Que j'allais lâcher le morceau ? Vraiment ? L'ironie du sort voulu que cette putain de déesse de la violence venait plutôt de me donner envie de lui rendre la pareille… En version couchée avec des coups de reins des plus… Puissant je dirais. La bière coulait sur mes épaules, et je me frottais la mâchoire tandis que je jetais un œil vers son magnifique – autant que magistralement bien moulé dans du cuir – fessier. En voilà une femme qui me plaisait. Sans manquer d'air ni de courage, elle avait ce petit quelque chose qui me fit frémir. Non pas de peur, mais bel et bien de désir. Elle était comme les flammes des enfers, puissante, intense et surtout… Hypnotique. J'étais donc ainsi, éberlué, le cul sur le sol, et tout en me relevant, je jetais mes cheveux vers l'arrière de mon crâne, les essuyant tant bien que mal avec les quelques serviettes que je trouvais sur le bar. Une nouvelle pinte fut commandée, étrangement, le barman me la tendit avec un certain amusement. Presque sans savoir comment j'avais fait, je portais le liquide à mes lèvres… Sa voix était tel le crissement d'ongles sur un tableau noir. Si ce bruit atroce correspondait aux chants des sirènes. Bordel ! J'en ai rencontré des démons durant ces dernières années, mais elle… Aucun ne lui arrivait à la cheville, et vu sa manière de bouger, de chanter… Et ce regard… Elle serait capable de leur envoyer son genou dans les valseuses. Je posais l'ultime question au barman, comment s'appelait-elle ? Sa réponse fut… Intéressante…

- Fais attention à tes abatis ? Elle est de quelle origine ? Bouchère ?

Je manquais de tomber une nouvelle fois de mon tabouret suite à cette boutade qui ne fit rire que moi. Elle était donc ainsi, debout sur l'estrade ou de nombreuses oiseaux s'y étaient posés pour lâcher des cris tous plus atroces les uns que les autres. Chantant comme si l'endroit était entièrement vide. Vide de sens. Vide de monde. Vide de la moindre parcelle d'existence. Une transe allégorique, musicale… Bordel ! Mais qu'est-ce qu'il m'arrivait ? La seule fois où je ressenti ça c'était pour Zatanna. Non, là c'était différent. Elle me retenait, contrant mes regards d'un revers de la main, renvoyant mes signaux de fumées d'un coup de vent. Cette femme… Me repoussait ? Non pas que ce ne soit guère commun, bien au contraire, mais là, il s'agissait de tout autre chose, c'était… Différent de celles qui me regardaient de la tête aux pieds, et qui tournaient les talons en soufflant, mélangeant le dépit et le mépris dans une même respiration. A quoi jouait-elle ? Attrape-moi si tu peux ? Etait-ce un défi ? Pour une fois, je n'en savais plus rien… J'étais… Oh putain ! Perdu !

Sa main, lorsqu'elle la posa sur mon visage, fit passer – blague à part – un léger courant électrique. Chose amusante, elle manipulait donc la foudre… Une magicienne sans doute… Le peu de sorcières vivant encore à notre époque se terraient quelque part en Allemagne, quand à celles qui vivaient aux Etats-Unis, ces dernières préféraient se cacher pour éviter que les massacres de Salem ne redeviennent à la mode. Je la laissais chanter sans dire un mot, ne pouvant faire autre chose que de l'écouter m'hypnotiser. Attendant poliment qu'elle termine sa chanson, les paroles me frappèrent… Combattre. Voilà donc une notion bien terrestre. Il s'agissait là d'une chose que j'avais oublié de faire depuis bien longtemps, oublier de sortir les armes, oublier comment on pouvait perdre des êtres chers… Me retournant, je noyais mes idées sombres et les visages de celles et ceux qui quittèrent ce monde par ma faute, dans le liquide verdâtre de la bière. Néanmoins, il me fallait quelque chose de plus fort, un scotch sec, un double même.


- Vous mettrez sur ma note ce que votre chanteuse désire. Je lui dois bien ça…

Loin de moi l'envie de me faire pardonner, non, c'était autre chose. Faire le fanfaron, rire, s'amuser devant le monde, tout cela ne durait qu'un temps. IL fallait parfois avancer, ouvrir les portes, voir même les défoncer pour ne plus s'arrêter à ce qui nous inquiète… Nous faisons peur. Elle fini par terminer sa chanson, et alors qu'elle revint à sa place, sans doute encore désireuse de me verser sa bière sur la tête, je quittais mon tabouret, et, debout devant le bar, vidait mon verre d'un trait, m'approchait d'elle, et tout en lui tendant ma carte, je lui parlais, d'une voix bien plus lourde, presque sinistre.

- Si l'envie vous prend de discuter autrement qu'en gâchant de la bière, n'hésitez pas à m'appeler.

Sans rien ajouter de plus, je sortis du bar, et essayais de m'allumer une clope tout en m'éloignant. Etait-ce un espoir vain que celui de la voir me courir après, comme dans les films à la con que semble apprécier Zed ? Ou suis-je encore assez humain au fond de moi pour croire à ce sentiment. Merde John… Pour clore les choses mon briquet n'avait plus d'essence, connerie de trucs au rabais ! Voilà pourquoi je préfère les allumettes ! J'étais arrêté au milieu de la rue, alors qu'elles commençaient à se vider de leurs fêtards, laissant petit à petit place à un autre spectacle, bien plus sombre et presque glauque. La seconde partie de la nuit venait de faire tomber ses sous-vêtements sur le sol… L'alcool venait de faire, une nouvelle fois, des ravages. D'ici peu, ça allait s'envoyer en l'air, et demain matin, nous aurons droit au défilé de la honte. Merci Saint Patrick de nous offrir un spectacle aussi pathétique !

J'entendis des pas derrière moi. Mon cœur se mit à battre… Vu les conneries que j'avais faites ici, je risquais de prendre cher si quelque chose m'avait suivi. Je restais calme, prêt à agir si le besoin d'en faisait sentir. Mes doigts claquèrent, prêt à lancer un sort de ma création… Néanmoins, fallait-il que j'en arrive toujours à ce point ? Sauf si… Ce parfum… C'est le sien…


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Mirabaï
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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeSam 29 Juil - 15:50


La Saint-Patrick : Alcool, Bagarres… Tout ce que j'aime !

Je n'avais pas besoin de quoi que ce soit, et encore moins d'un homme qui s'amusait à chasser les démons et les sorcières – à ses temps perdu. Je ne suis pas du genre hypnotisé par l'allure "rebelle". La chanson finit, le bar était encore plus bondé que lorsque j'avais commençais, mais j'avais l'impression que le bar était pourtant vide. Vide de sens. Mon esprit était lui, déprimé. De retour à ma place, mon "admirateur" était toujours là, l'air lugubre. Comme si ma chanson l'avait changé. Je ne compris pas sa réaction. Il se leva et dit en me tendant sa carte :

- Si l'envie vous prend de discuter autrement qu'en gâchant de la bière, n'hésitez pas à m'appeler.

Et il parti sans ajouter quoi que ce soit. Sans m'en rendre compte je m'étais levé de mon tabouret et je le regardais sortir du Pub. Le temps s'arrêta presque et c'est l'odeur de papier brûlé qui me sorti de ma léthargie. La carte qu'il m'avait donnée était en train de finir de se consumer dans ma main. Me rasseyant à ma place, Oncle Mike m'apporta une shot de Whisky. Je le descendis d'une traite et reconnu tout de suite son goût : un Talisker Dark Storm single Malt.

Le meilleur Whisky tourbé écossais, pour ma part. Sa saveur s’apparentait au caractère sauvage, des ingrédients qui composaient la bouteille : la baie, les fruits secs et les herbacés. Ce goût, si spécial, sortait du lot et laissait un souvenir impérissable à ma mémoire gustative. Un alcool de premier choix qui délivrait en bouche des saveurs indicibles tellement elles étaient merveilleuses.
Au nez, on découvrait avant tout, une puissante odeur épicée de chêne qui s’accompagnait d’une odeur fruitée de pomme lorsque la bouteille de whisky était ouverte. Ce mélange aromatique s’inscrivait dans une composition d’ingrédients de grande qualité.
Au niveau de la bouche, la première sensation de saveur était celle du chêne. Par la suite, je dégustais le goût des fruits rouges, d’agrumes et enfin l’onctuosité du miel. Il s’agissait d’un goût intense, sucré, relevé, épicé et surtout fruité. La vanille achevait ce spectacle inlassable des goûts aromatiques issus de ce scotch whisky.
Point d’orgue, de la dégustation de ce produit d’exception, la finale était assez longue, persistante et notamment puissante avec un arrière-goût épicé assez piquant. Ce n'était pas l'un des plus cher, mais c'était mon Whisky favori.

Mais pourquoi Oncle Mike m'avait-il servi CE Whisky ? De plus, je ne le l'avais pas commandé. Oncle Mike s'approcha de moi, et penché par-dessus le bar, me dit :

- Ce n'est peut-être pas le bon, mais de ce que j'ai vu dans son regard avant qu'il ne parte, il vaut la peine que l'on se batte…

Je poussais un soupir et me leva de mon tabouret. Je ne demandai pas l'adition, car de toute façon je reviendrais – et Oncle Mike savait où me trouver. Beaucoup de monde dans les rues, beaucoup trop de monde. Je fermais les yeux et tentais de repérer l'odeur particulière de cet homme. Pas besoin de resté concentrer bien longtemps, l'odeur était si particulière que je la trouvais en une milliseconde. Je le retrouvais, non loin du Pub, dans une petite ruelle. En m'approchant j'entendis ses doigts claqué, comme si il était prêt à m'affronter – moi ! Ha ha ha … Le voyant se retourner vers moi, j'avais activé une boule de foudre dans ma main gauche, prête moi aussi à me défendre à ses potentielles attaques.

- Tu ne m'as même pas dit ton nom, c'est impoli d'offrir un affrontement à une femme sans se présenter.



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Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
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John Constantine
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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeLun 28 Aoû - 18:05


La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime !
Mirabaï / John
La pire chose que j'ai vécue ? Voir mon verre vide !
C'était donc ainsi que tout allait se terminer. Elle dans un coin, et moi qui rentrerait la queue entre les pattes, la tête basse et surtout, soûl comme un pape, mais frustré, blessé dans mon amour propre, et quelque part, déçu. Mais mon instinct criait encore autre chose. Les flammes qui brillaient dans ma main, mon dos qui se crispait, et surtout, cette impression que quelque chose ou quelqu'un s'approchait de moi, désireux de me faire passer de vie à trépas… N'augurait rien de bon. Tournant sur mes talons, je lui fis face, elle était là, juste devant, à quelques mètres à peine. Elle venait d'invoquer, ou de créer devrais-je dire une sphère de foudre violine qui virevoltait au dessus de la paume de sa main. Sorcière, hein ? Pourquoi pas. Les femmes de caractère, il n'y a que ça de vrai. Pour moi, une femme, c'est comme un bon whisky, ça se choisi avec délicatesse, et au minimum, avec 18 ans d'âge… Sinon ça n'a aucune saveur… Et ce n'est pas non plus légal… Sous la lumière des néons qui clignotaient, et tandis que quelques nuages s'étendaient, je vis son visage sous un autre angle. Elle possédait en elle la même chose que moi, ce n'était pas une simple sorcière, elle avait ce petit truc en plus que les autres n'ont pas. Zatanna est mignonne certes, mais il lui manque cette marque qui la distingue des autres femmes, l'impression qui émane de la femme qui se trouve devant moi est bien distincte, elle sent l'enfer, le souffre et le démon… Une malédiction ?

Mes doigts claquèrent de nouveau, une flamme apparue alors tandis que je faisais apparaître un pentacle doré, brillant tant et si bien qu'il venait d'éclairer la ruelle. Elle venait pour en découdre ? Pourquoi pas. Je n'étais pas franchement homme à me battre, mais si c'était sa manière de me draguer, alors autant accéder à ses attentes. La boule de feu fut jetée à ses pieds, enflammant le sol pourtant humide de la ruelle. Tout en la regardant, je m'allumais une nouvelle clope, elle souhaitait connaître mon nom ? J'ignorais tout autant le sien, mais comme j'étais joueur, nous allions nous amuser un peu. Cette femme me faisait naître un sentiment que je n'avais plus ressenti depuis bien longtemps, voir même que je ne pensais plus ressentir tout court… Non sans un petit sourire amusé je la regardais derrière les flammes qui ne cessaient de grandir, voilà un petit aperçu de ce que je sais faire ma grande, et encore… Nous ne sommes pas seuls dans une chambre, avec un lit et quelques bougies… Car oui, on peut tout à fait être un connard, et garder une pointe de romantisme…


- Excusez mon manque de politesse ma chère, mais je n'ai pas pour habitude de me donner mon nom à quelqu'un qui m'a envoyé son poing dans la gueule dès les premières minutes… Même avec un cul pareil moulé dans du cuir !

Ma clope se consumait lentement, et tandis que j'observais cette magnifique femme au regard remplis de ténèbres, je ne pouvais l'imaginer autrement que nue, allongée sur un lit, endormie telle un ange après avoir laissé sortir le démon qui dort entre ses cuisses… Si elle veut vraiment connaître mon nom, il va falloir qu'elle le prouve. Le combat n'est pas du tout dans mes attributions, pourtant, je sais me défendre un minimum. C'est une sorcière, je pourrais aisément sceller ses pouvoirs, néanmoins, je ne le ferais pas. J'ai envie de jouer avec elle… Et puis, je ne vais pas le cacher, ce petit jeu m'amuse beaucoup, et je dirais même, que je ressens une certaine excitation… Mes mains se lièrent une nouvelle fois, et prononçant quelques mots, les flammes grandirent et un cercle de flammes l'entoura soudainement. Certes, ce n'était que de l'esbroufe et elle s'en rendrait vite compte, mais c'est pour le spectacle, il faut bien l'avouer les flammes ça impressionne toujours… Et puis, c'est festif !


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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeMer 30 Aoû - 18:59


La Saint-Patrick : Alcool, Bagarres… Tout ce que j'aime !

En réponse à mes paroles, il lança un sort qui fit apparaître un pentacle doré et une boule de feu vint se fracasser à mes pieds. Je ne bougeais, ni ne sursautait lorsque celle-ci atteint le sol à quelques centimètres de mes magnifiques cuissardes. Les flammes m'encerclèrent. Pas le genre de flammes qui ont tendance à brûler et où l'on a envie de s'enfuir tant elles font mal, mais plutôt le genre à vouloir effrayer pour impressionner. Je ne ressentais pas de chaleur intense, mais pourtant les flammes continuaient de grimper le long de mon corps, pendant que je voyais le beau blond s'allumer sa clope. Je sentais plus l'odeur de la cigarette, c'est pour cela que je n'avais pas encore bougé. Je pris une longue inspiration et par delà les flammes, je lui envoyais mon fouet d'éclair qui entoura ses chevilles et le fit monter à plusieurs mètres de hauteur.

Je sentais que finalement, ce petit bonhomme tout sec, avec son trench marron et sa clope, allait être bien plus qu'un divertissement. Je ne voulais pas lui faire de mal, parce que quelque chose en moi me faisait complètement perdre pieds face à lui. Je sentais une boule de chaleur se former au creux de ma poitrine, à chaque regard qu'il me lançait. Et comme si ça ne suffisait pas, lorsque notre petit jeu commença, une excitation particulière se dessina dans l'entre de mes cuisses. J'avais envie de jouer au chat et à la souris avec lui, mais dans notre plus simple appareil. J'avais envie de l'enfermer dans ma chambre et de lui faire subir tout ce que je désirais et même de me soumettre à lui et à ses demande. Je ressentais une envie irrépressible de contact avec ses doigts sur ma peau. De voir la chaleur de son corps s'échapper tellement il était en nage, de le voir le souffle court et d'entendre son cœur s'emballer sous mes caresses, mes paroles ou mes baisers posés délicatement sur tout son corps. Je ne voulais pas juste m'amuser avec lui, je voulais ressentir ça à chaque instant, pour le reste de ma vie.

La lévitation a un bon côté lorsque l'on envoie un adversaire valdinguer. Mais là, je l'avais juste soulevé pour l'accompagner dans un autre endroit, où personne ne pourrait nous voir que ce soit au combat – si il le souhaite – ou nu – comme moi, je le souhaitais à ce moment précis. En un instant, nous nous retrouvions à près d'une dizaine de kilomètre de notre ruelle. Je ne savais si c'était moi, ou lui, qui avait fait ça. Et cela, m'importait que peu, car tout ce que je voyais c'est que je me retrouvais totalement seule avec lui. La lune commençait à être à une hauteur où l'on pouvait en apprécier sa couleur et toutes ses formes. Elle était pleine et avait une couleur un peu bleutée, accompagné de quelques nuages peu dense, mais qui laissait entrevoir les étoiles et la voix lactée. Tout cela formait une tapisserie à ciel ouvert des plus agréable. Nous étions sur une plaine dégagée, où aucune route n'y était tracée, seul un bois se trouvait à une centaine de mètre de nous. Un petit brouillard était en train de se former tout autour de nous, ce qui donnait à l'endroit un petit côté film en noir et blanc. En dehors, de la faune et la flore habituelle, aucun autre "humain" n'était à proximité. Seul la lune était là pour nous éclairer.

Plus de cercle magique, plus de flamme, plus de boule d'énergie… juste lui et moi !



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Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

Ne l'oublie jamais gamine…
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John Constantine
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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeJeu 12 Oct - 18:26


La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime !
Mirabaï / John
La pire chose que j'ai vécue ? Voir mon verre vide !
Une panthère en cuir et bottes hautes… Voilà ce qui se tenait devant moi… Bordel ! Cette femme avait vraiment ce petit truc en plus qui me rendait dingue. Habituellement, je passais mon temps avec l'un ou l'autre, sans même me soucier de comment j'allais me réveiller le lendemain, ni même où. Mais elle, c'était autre chose, je n'avais qu'une envie, c'était de brûler ses habits… Sauf ses cuissardes… Il fallait qu'elle les garde. De la jeter violemment contre un mur, de l'embrasser, avant de la rejeter sur un lit. Non de toi, John ! Tu deviendrais presque romantique avec elle ou je rêve ? Nos sorts se frappèrent l'un contre l'autre. Un portail s'était ouvert pendant ce laps de temps, et sans même que je ne m'en rende compte, nous avions fait un bon dans l'espace. Bon, pas aussi loin que je ne l'aurais cru, mais quand même. A peine avais-je eu le temps de reprendre mes esprits que son visage se trouvait toujours en face du mien, plus proche, bien plus proche. Peut-être que, durant ce petit saut de plusieurs milles, nous avait fait nous rapprocher. Au moins, j'avais toujours ma clope. Je tirais plusieurs fois dessus, rejetant la fumée sur le côté de mon visage, quittant mes narines, comme un taureau en rut, affamé et enragé qui n'attend qu'une seule et unique chose, pouvoir faire voler l'autre abruti d'humain qui s'amuse à lui enfoncer des piques dans le cuir. Elle me piquait la chair de son regard violet, son corps piquait… Un tout autre endroit qui, si ça continuait, finirait par réclamer autre chose qu'une sortie manuelle diront-nous.

Des nuages, de l'herbe fraîches, quelques étoiles, où était ce putain de saxophone lorsqu'on en a besoin ? Cliché du cinéma d'auteur en face de qui nous nous tenions. C'était sous ce ciel que je sentais une pression, c'en était presque palpable, je pouvais déjà ressentir sa peau nue sous la mienne, sentir son corps qui tremblait à chacun de mes coups de reins, son entrejambe qui se serait, imaginant jusqu'à ses yeux mi-clos et ses dents mordant sa lèvre inférieure… J'avais très sérieusement envie d'elle ! Dans une optique où je désirais la posséder complètement, qu'elle se soumette à moi, mais pas que pour une nuit… Pour… Deux ou trois déjà, ça serait pas mal. Et on verrait par la suite si nous nous reverrions ou pas. Néanmoins, j'avais d'autres projets pour l'instant. Je la voulais, maintenant !

Ma clope vola sur le sol, mes doigts claquèrent et j'ouvrais plusieurs portails d'où des mains rouges et griffues sortirent. Non, pas de démons à proximité, ces enfoirés ne répondaient pas à un appel aussi facilement, sans compter que, pour ma part, moins que voyais ces enflures, mieux je me portais. C'était comme qui dirait… Des chaînes magiques. Et pour tout dire, je trouvais que ça lui irait mieux, l'imaginer enchaînée ainsi, soumise et obéissante. Amusante petite sorcière qui a voulu jouer avec moi. Cette erreur de sa part ne tarderait pas à lui coûter quelque chose de plus grand qu'une nuit… Le grand, l'unique, le magistral John Constantine, maître des arts Occultes de son état, tenait à lui ravir le cœur… D'une manière purement poétique bien sûr, le cœur, ça saigne, pue et en plus, ce n'est pas le genre de chose que l'on expose dans un bocal de formol sur sa table de nuit quand même… Sauf en cas particuliers, mais les Addams… Sont des cas particuliers ! Très même…


- Faisons un jeu, si tu arrive à défaire ces liens avant que tes habits ne soient consumés par les flammes, c'est toi qui décide où et comment ! J'ai envie de voir si tu es aussi dangereuse que tu le laisse entendre…

Sourire aux lèvres, mes mains se levèrent et des flammes se mirent à briller au bout de mes doigts. Lentement, je me mis à tourner autour d'elle, allumant petit à petit des feux qui allaient brûler le tissus qui recouvrait cette peau qui me narguait de plus en plus… Concrètement, ce sort n'était pas des plus puissant, bien au contraire, avec un peu de bonne volonté, elle s'en déferrait sans aucuns soucis. Je ne m'inquiétais pas pour elle. De plus, je n'étais pas homme à imposer mes désirs à une femme, sauf si elle le demande bien sûr, mais là, c'est une toute autre histoire. Sortant mon paquet de Silk Cut, je tirais une clope, et après lui en avoir proposé une, je m'allumais la mienne. D'ici peu, ce ne serait pas ce cancer en bâton qui se consumerait complètement mais ses habits… Sauf ses cuissardes… On ne touche pas aux cuissardes ! Jamais ! En plus, mes flammes n'étaient qu'une illusion, je désirais juste une savoir, je voulais voir sa fougue, qu'elle me montre de quoi elle était capable… A quoi bon adopter un chat, si ce dernier ne sort jamais les griffes ? J'aime les félins… Surtout ceux qui n'ont pas peur de porter du noir, et dont le regard brille dans les ténèbres de ce désir incandescent de dévorer leur proie vivante… Allez ma petite chatte toute en noir… Montre-moi ce que tu sais faire de tes griffes…


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Constantine ▬ One day, God gets bored and... BOOM ! Nothing compares to that emptiness in your gut when the smoke settles, and you're the land men standing, eh ?

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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeMar 17 Oct - 9:23


La Saint-Patrick : Alcool, Bagarres… Tout ce que j'aime !

Mes membres entravés par des mains griffues et rouges, comme si elles appartenaient à un démon. Elles me tenaient, mais ne serrer pas assez fort pour me faire mal. Juste un petit contre temps ? Ou une manière de me dire "je te tiens" ? Un soupir, puis un petit sourire se dessina sur mon visage.

Pas besoin d'être magicien pour faire apparaître des flammes sans chaleur - encore ! Il ne trouve que ce genre de pyromanie pour m'impressionner ? Je commence à croire que le Grand Constantine ne sait faire que ça. Mais bon ça avait l'air de l'amuser, car je vue dans son regard que je n'avais pas lâché un instant, ce petit sourire au niveau de ses yeux me fit comprendre que ce n'étais qu'un jeu. Parfait ! Tu veux jouer ? Jouons …


-  Le bûcher de la sorcière, tu n'as rien trouvé de moins banal ?

Les flammes étaient en train de faire disparaître mes habits, mais ne me brûlaient pas le peau. Je ne ressentais aucune chaleur, comme précédemment. Mais cette fois elles avaient un effet… sur mes habits. Si je ne faisais rien j'allais me retrouver nue devant lui. Et ben tant pis, mais je ne serait pas la seule.

- C'est tellement cliché… Tu me déçois !

Et sur ces mots, une vague électrique brisa mes entraves, en les faisant griller. Puis, éteignit les flammes qui consumaient mes habits et envoya valsé - en petits morceaux - tout les habits de John. Il ne lui restait plus que sa clope.

Je n'étais pas mal non plus. Me retrouvant en lévitation, je ne portais plus que mes cuissardes. Amusant … Plus un seul morceaux de tissus n'était sur notre peau. C'était plutôt clair que les intentions de l'un comme de l'autre n'étaient pas de combattre ce soir - ou alors, pas le genre de combat auquel on pense. Je le regardais avec un sourire amusé et puis j'éclatais de rire. La tension sexuelle qu'il y avait entre nous devait être palpable à des kilomètre à la ronde. D'un seul coup, le corps de John se leva de terre, c'était à mon tour de plaisanter. Par amusement supplémentaire, ou parce que j'avais envie de lui montrer qu'il n'allait pas être simple de me dominer, ses pieds se retrouvèrent à la place de la tête. La tête à l'envers, je le fit approché de moi en un geste de mon index. Il voulu commencer à parler, mais mon doigts se posa sur sa bouche…

Une caresse sur son torse, qui remonta vers son ventre, pour faire la tour jusque sur ses reins. Je déposais un baiser dans le creux de son dos et fermais les yeux, en laissant aller mes pulsions…



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Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeMar 16 Jan - 17:15


La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime !
Mirabaï / John
La pire chose que j'ai vécue ? Voir mon verre vide !
Je me réveillais avec un mal de crâne atroce, presque aussi violent que ma dernière gueule de bois, mais pas seul pour une fois. Elle se tenait là, tout contre moi, entièrement nue, blottie contre mon torse, la main posée au niveau de mon cœur. Bordel, elle dormait encore ? Et nous sommes où là en fait ? Ce n'est pas ma chambre, jamais je n'aurais mit une pareille décoration. Ou plutôt, devrais-je dire, jamais je n'ai eu besoin de décorer une piaule… Ses longs cheveux de jais, ses yeux violets qui me transperçaient et surtout, cette voix… La nuit me revenait petit à petit. Maintenant, c'était clair, nous n'avions pas fait que nous mettre sur la gueule, ou plutôt si, mais pas de la manière dont on utilise ce terme habituellement. Elle fut fougueuse, impulsive et tendre à la fois. Bizarrement, je ne pouvais faire autrement que de me souvenir de chaque instant, de chaque frisson qui parcourait mon corps alors que ses doigts glissaient sur ma peau. La douceur de sa langue, la longueur de ses baisers, la chaleur de son corps… BORDEL DE NOM DE ZEUS ! John Constantine ! Tu es en train de tomber amoureux ? Chassant cette idée saugrenue de mon esprit, je m'extirpais du lit doucement, à la manière d'un serpent qui sort d'un rocher, je ne devais pas la réveiller. Le plus lentement possible, contractant le moindre de mes muscles pour ne pas la déranger durant son sommeil, je m'approchais du sol. Oh merde ! Il est froid son plancher ! Première étape, mon pantalon, seconde étape… Sortir sans la réveiller…

Ce fut sans trop de mal que je quittais sa chambre, sympa l'appartement. Marche après marche, je m'approchais de la porte qui me menait inlassablement vers l'extérieur. Ma main se posa sur la poignée, et je me mis à réfléchir quelques instant, bloqué comme le plus parfait des abrutis devant cette porte. Allez John… Tourne la poignée, sort d'ici, et on en parle plus. C'était ce que la petite voix dans ma tête me répétait à chaque fois, mais pas aujourd'hui. Non, elle me disait de rester, de remonter, de profiter de l'instant et pour une fois, d'accepter de m'accrocher à quelqu'un… Sauf que l'on savait, la petite voix et moi, ce que ça donnait lorsque je me laissais aimer, la douleur, la souffrance, puis l'abandon… Une vie sans lendemains, un long chemin tracé dans la solitude ; voilà ce que j'avais choisi. Néanmoins, avec elle, il semblait y avoir autre chose… Ce n'était pas comme Zatana ou Chantinelle… Non, c'était plus intense, elle me respectait, et quelque chose s'était passé cette nuit. Nous avions vu une partie de l'autre que nous cachions au monde entier.

- Une sorcière damnée… Il n'y a que moi pour tomber sur ce genre de femme…

Mes doigts serrèrent la poignée et je poussais la porte. La fraîcheur de l'aube frappa mon visage. Un léger vent frais caressait mes joues, comment nous avions pu faire une telle distance en une nuit ? Car nous n'étions plus au milieu de nulle part, nous étions devant un bar, celui-là même où nous nous étions rencontrés. Marchant sans avoir de réel but, je m'arrêtais de temps en temps devant des vitrines, m'allumant une clope, la flamme éclairant mon visage dont les traits tirés par une nuit agité démontraient une certaine fatigue morale et physique. Une odeur attira mon attention. Et si… Pour une fois, je faisais un effort. J'essayais de faire les choses bien, sans me saborder… Ouais, de toutes façons, je n'ai rien à y perdre si ?

Passant les portes, je senti l'odeur du pain chaud et des viennoiseries françaises, spécialités de Paris… Amusant. La femme qui se tenait derrière le comptoir me sourit, après m'avoir servit, elle me remercia, tout en ajoutant une petite phrase qui devait être de l'humour à la française… Car pour être franc, je ne la compris par vraiment. Donc oui, j'avais prit le petit déjeuner, un café et un thé, et donc ça signifie vraiment que j'ai passé la nuit en bonne compagnie et que je veux me faire pardonner ? Pas vraiment non… Les français et leur humour de merde… Revenant sur mes pas, je pris une minute pour m'en griller une seconde, puis une troisième, jusqu'à m'en envoyer une demi-douzaine en l'espace de quelques minutes. Ce n'était pas la première fois que je tirais autant, sauf que d'habitude, ce n'est pas pour combler un vide sentimental que je le fais… Si ça se trouve, en revenant, elle ne serait même plus là, où alors elle aura fermé la porte ; bref, je me posais trop de questions. Faisant face à la porte, je réfléchis quelques instant, j'avais les mains prises, comment je pourrais faire pour l'ouvrir ? La réponse fut aussi brève que violente… Elle venait de descendre, ouvrant la porte avec fracas elle me faisait face, habillée d'une simple chemise blanche qui ressemblait à la mienne, et planta son regard dans le mien.

- Je t'ai prit un café, car je sais que vos thés sont vraiment ignobles… Ca te va ou tu préfères autre chose ?


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MessageSujet: Re: La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine]   La Saint Patrick : alcool, bagarres… tout ce que j'aime ! [PV John Constantine] Icon_minitimeDim 28 Jan - 17:41


La Saint-Patrick : Alcool, Bagarres… Tout ce que j'aime !

J’avais senti un mouvement, léger, mais un mouvement dans mon lit… Sous mon corps. Je n’avais pas envie d’ouvrir les yeux, mais je sentais chaque mouvement qu’il faisait dans le grand loft ouvert. Le parquet grinça légèrement, lorsqu’il descendit les deux marches qui menaient de la chambre au salon. Puis il traversa l’immense pièce qui menait jusqu’à la cuisine pour récupérer ses habits, mais en fait il n’avait plus d’habits, je les avais fait griller ! L’image qui me vint de lui, nu déambulent dans mon loft, me fit ouvrir les yeux. Mais je ne bougeais pas de mon lit. En position trois quart sur le ventre, le bras gauche cachant la moitié de mon visage, mais me laissant la vision de mon œil gauche pour voir le spectacle qu’il m’offrait. La jambe gauche à peine plié, remonté sur le drap qui ne recouvrait plus rien de mon corps – ou juste ma cheville droite. Et le fait de le voir se figer devant la porte de sortie de l’appartement, bloqué sur la poignet de porte, me tira un sourire. Le spectacle fut pour moi un grand délice. Il était comme beugué comme un abruti… Ne sachant pas quoi faire, si il devait me fuir et ne plus jamais me rappeler, ou si il devait rester et affronter le regard de la sorcière, pour savoir si cette nuit se transformerait en plus !

Je l’entendis murmurait et il finit par passer la porte et descendre les trois étages de l’immeuble, pour se retrouver sur la rue qui donné devant le bar. Mon loft était au dessus de mon pub et de l’autre côté de la route, sur la gauche, se trouvait mon garage, tout ça dans une rue calme et un peu excentré de la ville de Charlont’s Point. J’aimais avoir une petite indépendance, même par rapport à la ville. J’avais vu la ville s’agrandir et devenir ce qu’elle était aujourd’hui. Alors, que mes voisins de l’époque n’étaient que des champs et des marées, aujourd’hui, la rue qui partait en face de chez moi, donnait sur une rue commerçante, où tu pouvait trouver facilement une boulangerie, une parfumerie et un tatoueur l’un à côté de l’autre. Sans parler des magasins de fringues ou de coiffeur, ou encore de bar à bobo vegan à en vomir. Nous n’étions pas si loin de l’endroit où nous avions commencé notre combat, mais de vue ça avait été assez loin pour que personne ne nous entende.

Le fait qu’il avait fini par partir, sans me réveiller et sans me laisser un mot me tira, pour une fois, un élan de déprime. Pourquoi ? J’avais déjà eu des aventures d’une nuit, sans que ça me pose problème. Ça m’était même arriver que ce soit moi qui avais planté mon plan cul, sans jamais rappeler ou laisser de mot. Mais là, à ce moment précis, je ressentais un grand vide m’envahir. Me retournant sur le dos, je posais le bras droit au-dessus ma tête et regardais le plafond, sans vraiment comprendre quel sentiment était en train de m’envahir. Dans le calme de mon appartement, j’entendais à peine le ronflement de Pluton. Je ne sentais pas la présence d’Edgar, mais la fenêtre de la cuisine était restée ouverte, donc il avait dû aller faire un tour.

Je me levais. Je fis quelques pas et choota dans un habit. Une chemise blanche ? Je la pris et l’enfila. Elle était trop grande pour moi et sentait son odeur. Comment était-ce possible ? Je lui avait entièrement désintégré ses habits.

- Ta gueule c’est magique !!! (me fit mon reflet dans le miroir)

Je boutonnais seulement le bouton du milieu, juste pour qu’elle tienne sur moi. Et plus je sentais son odeur, plus la colère me monta. Je me dirigeais vers ma cafetière pour me faire un café noir bien serré, pour essayer de calmer mes nerfs. Mais plus de café. La rage me vint, et je fis explosé la cafetière, ce qui réveilla Pluton en sursaut et qui m’engueula en partant se cacher dans la roseraie sur le toit terrasse. Sale caractère…

A savoir, si à cet instant, je parlais de lui ou de moi. Me tenant sur le comptoir de ma cuisine, serrant les mains autour du plan de travail, jusqu’à ce que mes jointures deviennent blanche, je baissais la tête et poussa un soupir. Je n’avais plus qu’une seule solution, descendre au Pub pour me faire un café, voir y ajouter un peu de Whisky. De toute façon, qui allait me le reprocher. Je regardais par la fenêtre, le soleil se levait à peine. Le ciel était encore bleu sombre et à l’horizon on distingué les premières lueurs du soleil. Donc je n’allais croiser personne en descendant dans cette tenue, et à cette heure-ci. Je pouvais descendre les trois étages menant au Pub, vêtu d’une seul chemise blanche à peine fermé et pieds nues, pas coiffé et le maquillage qui avait était effacé par la nuit passée. Personne ne me verrait de toute façon. Dans mon empressement, je ne me rendis pas compte que j’étais toujours en colère. Alors que j’ouvris la porte vivement, je le vis là devant moi. Lorsque je vis son regard, toute la colère que j’avais, avait totalement disparu. Je vis qu’il tenait dans ses mains un sac qui sentait les viennoiseries françaises de la boulangerie Jeanne, qui se trouvait à peine plus loin. Et l’odeur de leur café torréfié à la main d’où ressortait une légère odeur de chocolat amer me donna le sourire.

L’instant d’avant j’avais eu envie de lui arracher la tête, mais là, je ne savais pas comment je devais réagir. Edgar se posa sur le rebord de la fenêtre et se mis à rigoler… l’instant était-il si drôle, de me voir désemparer de cette manière ?



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