Présentation de Shirayuki

L'hiver a-t-il une personnalité ? Une âme ? Ou même une présence ? Beaucoup d'histoires en parlent comme une simple saison. D'autres, font de lui et du printemps des frères ennemis qui se haïssent, mais se suivent de manière immuable. Cependant, dans toutes les histoires, tous les mythes et tous les contes, il y a une constante, une seule : l'Hiver est par nature froid, cruel et impitoyable. Alors pour une Yuki-onna, archétype hivernal ... véritable fille et personnalisation même de l'Hiver ainsi de ses dangers, comment est-ce qu'il pourrait en être autrement ?

Shirayuki est, malgré sa beauté une créature sombre, silencieuse, froide et, autant le dire, sans la moindre pitié. Ombre d'une adolescente morte de froid dans un endroit maudit, ses émotions, si on peut appeler ça ainsi sont littéralement réduites à un rang que beaucoup de monde pourrait appeler "Pure négativité". D'après les légendes, les yuki-onna ne peuvent pas aimer, ne ressentent jamais aucun plaisir ou joie. Et pour cause : une Yuki-onna naissant quand une femme meurt de froid seule et oubliée de tous, elles sont ainsi supposées être des créatures de pure rancœur et haine. En réalité cependant, leur comportement est beaucoup plus compliqué... et surtout, juger de telles créatures sur des valeurs humaines est probablement un exercice en stupidité. Cela dit, même pour sa race, Shirayuki est un cas particulier car quelque chose, nul ne sait quoi semble avoir réussi à ancrer une partie de ce qu'elle était autrefois dans son subconscient.

La première chose à savoir sur la jeune Yuki-onna est qu'elle est une "juge". Bien que dans ce cas là, on devrait plutôt dire "Juge, Jury et exécutrice". Ayant gardé de son ancienne "elle" une vive haine pour les criminels, la yokai ne s'attaque ainsi qu'à eux et a tendance à épargner ceux qui sont "innocents", bien qu'elle soit paradoxalement peu encline à les protéger. En fait, si elle sauve quelqu'un, c'est souvent par dommage collatéral et une fois le criminel décédé, elle disparaîtra sans rien faire d'autre. En même temps, plus le crime est horrible, plus son châtiment sera violent. Shirayuki a beau être en apparence calme, grâcieuse et même aussi raisonnable qu'un démon peut l'être, ses colères sont dévastatrices et elle n'hésite absolument pas à éviscérer ses cibles, voir carrément à les mettre en charpies sans une once de regret. Une autre différence avec sa race d'ailleurs : au lieu de cristalliser ses proies avant de dévorer leur chaleur (puis d'exposer leurs statues dans sa tanière), elle a une préférence pour les cristalliser, puis les pulvériser violemment ensuite. Même quand il s'agit de personnes raisonnablement belles, elle ne cherche jamais à les garder auprès d'elle ce qui est inédit venant de ce type de Yokai.

Certains prétendent qu'une Yuki-onna est incapable d'aimer, ce qui fut d'ailleurs démystifié un jour par l'histoire d'un apprenti bûcheron qui se fit aimer et parvint même à se marier avec l'une d'entre elles. Oh, naturellement, l'histoire ne se finit pas vraiment bien, mais Shirayuki est un cas à part en ce qui concerne sa race, même à ce niveau. Le fait est qu'elle peut aimer, mais pas au sens qu'on pourrait imaginer. Le rosaire à moitié corrompu autour de son poignet gauche semble être source d'un étrange paradoxe en elle car il semble provoquer à la fois une sorte d'irritation, mais aussi, curieusement, de chagrin. Par ailleurs, les rares fois où elle croise un exorciste, au lieu d'attaquer, elle aura plus tendance à fuir, bien qu'elle ne montre aucune peur, plus... une profonde reluctance à l'idée de les combattre.

Sans raison apparente, (et de manière parfaitement paradoxale), Shirayuki nourrit une étrange fascination pour les sanctuaires Shinto. Cela dit, ses pouvoirs y étant généralement scellés, elle se contente d'observer de loin, même s'il lui arrive d'y errer de nuit.

Généralement, la jeune Yuki-onna est peu disposée à la conversation. Reliquat de la timidité de son ancienne "elle" (et de ses émotions à sa mort), elle peine à connecter avec les autres et même si elle sait s'exprimer (et parle avec une certaine assurance, son bégaiement timide passé n'existant plus), sa voix est généralement froide, douce et à peine audible, ressemblant plus à une sorte de brise timide qu'à de réels mots. En fait, elle souffle pour ainsi dire plus qu'elle ne parle, mais quand elle est en colère, ce souffle devient quelque chose ressemblant beaucoup plus à un blizzard enragé qu'autre chose. Détail aussi navrant qu'amusant : Même alors qu'elle parle couramment le japonais (la langue ayant été comme "inscrite" en elle après sa réincarnation) et garde sa maîtrise de l'anglais, l'accent italien inné de Bianca, son ancienne incarnation est toujours présent ce qui mène parfois à des moments assez amusants. Cela dit, sa voix dissonante propre à sa race fait que ce phénomène n'est que peu audible, sauf si on se concentre dessus... hors, se concentrer sur la voix d'une Yuki-onna n'est que rarement une bonne idée pour diverses raisons. En tous cas, effectivement, quand elle parle, on peut entendre comme une sorte d'écho, la voix de base étant celle de Bianca et l'autre, ressemblant à une femme plus âgée. A noter cependant que cette dissonance peut apparemment être masquée lorsque la "jeune fille" est en traque, mais cela semble lui demander une certaine concentration.

Bien qu'elle soit généralement presque disciplinée en dépit de sa cruauté envers ses proies, il semblerait que Shirayuki soit toujours tiraillée entre ses émotions négatives couplées à sa constante faim de chaleur humaine et ses souvenirs inconscients de Bianca Neve. Elle est en effet extrêmement possessive envers son rosaire et quiconque aurait le malheur d'y toucher, criminel comme innocent serait au mieux victime d'une douloureuse gelure, au pire mis en charpies sans autres formes de procès. Tout ce qui lui rappelle de près ou de loin la JLD (par exemple, une bouteille de Brandy ou un poster de Zatanna) semble la détendre et la rendre plus "docile", bien qu'il vaudrait mieux garder sa vigilance en l'approchant. Elle semble garder des souvenirs inconscients de ses parents, compte tenu du fait que les rares survivants de ses traques aient juré entendre une voix d'adolescente appeler son père ou sa mère, voire les deux avant que la créature ne se manifeste. En revanche, la simple vision d'un clown, d'un fusil à double canon de base ou pire : d'un tatouage yakuza suffit à lui provoquer d'horribles rages dans lesquelles elle rentre littéralement dans un "mode traque" sanguinaire où elle est parfaitement capable d'anéantir tout ce qui l'entoure jusqu'à avoir détruit ce qui l'a mise en colère. Ce même phénomène peut également se produire lorsque son rosaire lui est retiré. Elle semble également avoir un certain dégoût envers les poupées et autres jouets dits "pour filles" qu'elle a tendance à détruire à vue, bien qu'elle-même ignore pourquoi. En revanche, elle semble avoir une certaine attraction envers l'électronique, bien qu'elle soit totalement incapable de s'en servir (et ne puisse pas être vue par tout ce qui est caméra et autres appareils du genre).

La première chose qu'on peut dire sur Shirayuki, c'est qu'elle est pour ainsi dire totalement monochrome. Pâle comme la mort, ou plutôt comme la neige, avec de très longs cheveux de la même couleur (tombant littéralement jusqu'à ses fesses quand ils sont détachés), la seule trace de couleur réelle sur son visage... et la totalité de son corps étant le bleu glace de ses yeux. Son visage est d'une rare beauté, apparemment normale pour sa race, semblant avoir été fait pour attirer le regard... et le garder. Avec ses traits fins et délicats, ses joues très légèrement rebondies et son petit nez fin, il est clairement visible qu'avant d'être une yokai, la créature était une caucasienne. Cela dit, bien qu'elle garde les traits de base de celle qu'elle était avant, sa résurrection l'a clairement rendue différente de l'ancienne elle. Bianca Neve était raisonnablement jolie de son vivant, mais n'avait pas la beauté vaporeuse et la grâce éthérée de la Yuki-onna. Sa peau, bien que pâle (et source de son prénom) était tout de même légèrement plus sombre, bronzant plus ou moins rapidement au lieu de brûler au soleil et ses yeux étaient verts entre autre. Quant à ses cheveux, ils étaient platine au lieu de blanc pur et s'arrêtaient aux épaules. Elle est ainsi agréable à regarder, bien que quelqu'un de suffisamment "éveillé" pourrait aisément se rendre compte que cette beauté est contre-nature... Surtout quand son regard croiserait celui de la yokai... Car personne au monde ne devrait, ou même ne pourrait avoir un regard aussi terne... froid et sans vie. c'est d'ailleurs le premier signe réel de corruption qu'elle montre quand on demeure près d'elle suffisamment longtemps : bien qu'elle cligne des yeux comme tout le monde, son regard est fixe et totalement sans âme, comme celui d'une poupée ou d'un serpent.

Sa corpulence en elle-même a par ailleurs peu changée. Mesurant environ un mètre soixante, Shirayuki est élancée et mince, avec une poitrine raisonnable compte tenu de son âge apparent. Ses mains fines et délicates ainsi que ses pieds ne montrent pas de signe particulier... en dehors d'une longueur et forme inhabituelle de ses ongles. En effet, ces derniers font environ deux centimètres de long et sont taillés en pointes, formant clairement des griffes qui sont ses armes de base. Par ailleurs, toutes les imperfections qu'elle avait en tant que Bianca _entre autre un grain de beauté sur la clavicule droite et sous l'oeil gauche ainsi qu'une tâche de vin au niveau du nombril sont désormais absentes. La yokai honore en quelques sortes tout ce qu'on pourrait dire sur "la beauté du diable" : elle a une apparence parfaite qui est clairement faite pour attirer ses victimes et les conduire à l'erreur... puis à la mort. Un trait caractéristique qui trahit sa nature, en plus de cette beauté irréelle n'est autre que le voile de condensation qui l'entoure en, permanence, laissant imaginer le froid insoutenable émanant de son corps.

Ayant été vue pour la dernière fois en tant qu'humaine avec un t-shirt noir marqué "Death to Barbie" (et montrant une barbie démembrée) une parka noire, un bonnet, un pantalon de jean et des bottes de ski, le changement serait saisissant pour ceux qui la verraient à présent. Elle porte en effet un ko-Furisode (Kimono formel à manches pendantes pour adolescentes) de couleur blanche avec un Nagajuban  (sous-vêtement long) violet dessous. Fermé par un obi bleu, le vêtement est décoré de deux rubans bleus à pompon blancs de part et d'autre du torse et d'une sorte de chapelet de perles bleues se croisant à un pompon blanc ainsi que se terminant par un ruban bleu de chaque côté de son obi. Un hakama noir est également visible sous le ko-furisode, lui permettant de bouger plus facilement. Cela dit, il y a trois anomalies avec le vêtement qui feraient pâlir d'horreur ou de gêne les japonais les plus traditionnalistes. Le premier est le sens d'enfilage : habituellement, le vêtement est porté pan gauche par dessus le droit. Hors, Shirayuki le porte à l'envers : droite sur gauche. Un sacré faux pas au Japon et surtout, censé porter malheur car seuls les morts portent le Shinishozoku (Kimono funéraire) ainsi. Le second vient de l'obi. Habituellement, le nœud est dans le dos. Hors, la Yuki-onna le porte à l'avant ce qui est considéré comme provoquant et impudique, surtout pour une fille de l'âge qu'elle semble avoir . Enfin, il semblerait que contrairement à Bianca qui était timide à l'excès (et se serait surement évanouie de gêne avec un rougissement aigu à cette seule idée), Shirayuki soit bien plus à l'aise avec son corps car les pans de son vêtement, supposés être clos sur sa poitrine montrent un certain décolleté ce qui, naturellement, serait très mal vu. Cela dit, ce qui horrifierait le plus quiconque la regarderait en dehors du vêtement et de son apparence vaporeuse, serait surtout le chapelet qu'elle affiche au poignet gauche. Et pour cause : autrefois complètement blanc, le bijou est désormais en partie corrompu, la moitié de ses perles étant devenues noires et pourrissant littéralement à vue d'oeil ce qui indique clairement que le temps est compté avant que la malédiction ayant créée la Yokai ne prenne totalement possession d'elle et en fasse un pur monstre.

Ses cheveux sont généralement attachés, en tous cas les mèches latérales, formant deux longues "boucles" maintenues par des rubans rouges. Elle porte aussi quatre ornements de glace, situés sur les côtés de ses tempes et à l'arrière de son crâne, ressemblant vaguement à une sorte de tiare "en kit".

Shirayuki a également la particularité de détester porter quoi que ce soit aux pieds, ces derniers étant constamment nus, là encore aux antipodes de sa forme humaine qui ne se baladait ainsi que dans des endroits surs.

En ce qui concerne sa gestuelle, la jeune yokai n'en a pas vraiment cette dernière variant littéralement à chaque seconde. Bien qu'elle puisse prendre une gestuelle totalement ingénue pour approcher furtivement une proie, elle est souvent vue avec une autre... beaucoup plus ancienne. Elle a en effet tendance à cacher ses sourires derrière sa manche gauche, geste démodé depuis des siècles, mais qui semble être un automatisme programmé chez elle. Elle a aussi tendance à imiter les Onryo (Spectres vengeurs) en baissant la tête pour laisser ses longs cheveux tomber sur son visage tout en balançant latéralement son corps et en laissant pendre ses bras pour effrayer sa cible lors de l'approche finale. Une constante totale avec elle cependant est sa démarche très particulière. Bien que lente au premier abord, la yuki-onna est en réalité très grâcieuse et agile, semblant presque plus glisser vers sa cible que réellement marcher. Si un simple regard vers ses pieds suffit à prouver qu'elle touche bel et bien le sol, sa manière très spéciale de se déplacer donne presque l'impression qu'elle lévite à quelques millimètres de ce dernier. Elle marche très lentement, à très petits pas, mais peut avoir un brusque accès de vitesse qui peut laisser interdit quiconque se serait trop habitué à cette démarche. Shirayuki est littéralement une créature de peur et de contradictions, lesquelles faisaient autrefois partie de l'humaine qu'elle était... et sont à présent devenues les armes dont elle se sert sur ses proies.

"Si une nuit de blizzard, vous entendez frapper à votre porte... n'ouvrez sous aucun prétexte. Si vous le faites, puissent les kami avoir pitié de vous : ce ne sera pas son cas."

Cette phrase, prononcée par un anonyme après avoir trouvé le corps congelé et mis en pièces d'un yakuza pourrait paraître étrange à beaucoup de monde. De fait, il y a environ trois semaines, les habitants d'Asahikawa auraient été du même avis. Mais c'était avant. Avant que l'hiver ne s'abatte sur le pays... et amène cette créature. Alors qu'à l'autre bout du monde éclataient les prémices de la chute des masques, au Japon, plus précisément sur l'île d'Hokkaido s'abattit le froid. Avec lui vint la neige, chose normale en cette période de l'année. Mais ce qui l'est beaucoup moins par contre fut... ce que les gens appellent désormais tout simplement "elle", " cette chose" ou encore "la présence". Tout pour éviter de nommer directement la créature de peur de d'attirer son attention en parlant d'elle. D'après le peu de personnes qui acceptent de parler d'elle, la "présence", qu'elle qu'elle soit est arrivée en même temps que les premières neiges.

Si originellement, sa nature pouvait porter à confusion, le témoignage d'une "survivante" de treize ans apprit rapidement que ce que les habitants pensaient être qu'un simple vigilante Méta-humain était en fait quelque chose de bien pire : un écho du passé. En effet, la jeune fille, expliqua avoir été enlevée par un voyou du coin, mais avant que ce dernier ait pu lui faire quoi que ce soit, une voix d'adolescente appelant ses parents avait subitement commencée à retentir, apparemment pour le plus grand plaisir de l'homme qui se dirigeait vers l'origine des appels... Avant qu'une main horriblement blanche ne le saisisse subitement à la gorge, l'étranglant sans la moindre difficulté. Une main visiblement horriblement froide, la chair du criminel bleuissant littéralement en quelques secondes. Puis la créature sortit de l'ombre, montrant non pas un vigilante ou une adolescente, mais quelque chose de bien plus dangereux. Cristallisant le criminel en quelques secondes en lui soufflant dessus, puis le brisant d'un simple coup de pied, la créature fixa ensuite la petite fille avant de lancer le couteau précédemment tenu par le défunt aux pieds de cette dernière pour qu'elle puisse se libérer de ses liens, puis de s'enfuir. Une description qui épouvanta les plus vieux, médusa la police... et attira rapidement l'attention des exorcistes du coin : Une yuki-onna.

Au Japon, terre de folklore et de mythes, les yokais sont des créatures aussi redoutées que vénérées. Mais au fil des siècles, leur nombre sembla refluer, répondant au modernisme et à la perte d'imagination du peuple. Suite à l'interdiction officielle de l'onmyodo (cosmologie ésotérique) et à l'apparente disparition des médiums, les créatures semblèrent se volatiliser pour de bon, les bombes d'Hiroshima et Nagasaki semblant leur porter un coup de grâce. Même parmi les groupes cachés, Nul n'avait plus vu le moindre Yokai depuis des décennies ! Si la police ne prit naturellement pas la situation au sérieux, estimant toujours avoir à faire à une méta-humaine, beaucoup de personnes commencèrent sérieusement à s'inquiéter, surtout quand les cadavres commencèrent à s'accumuler : quinze morts en l'espace de trois semaines. Tous avaient cependant une chose en commun : avoir été congelés, mais pour le reste... Certains avaient été mis en pièces, littéralement. D'autres furent juste éventrés ou encore mutilés de manière plus ou moins brutale. L'extrême cruauté de l'assassin attira rapidement l'attention de plusieurs détectives et naturellement exorcistes. Finalement, suite à plusieurs rencontres entre la police et la créature, rencontres que cette dernière se contenta de fuir en disparaissant dans un blizzard sorti de nulle part, la preuve fut faite...

Cela dit... Cette yuki-onna semblait radicalement différente de celles décrites par les légendes. Ne serait-ce que par ses traits caucasiens, son âge apparent et surtout... le bijou présent à son poignet gauche. Ryusaki Kagero, un exorciste professionnel présent lors d'une des rencontres fut horrifiés en voyant le bijou : ce dernier, en grande partie corrompu semblait pourrir à vu d'oeil et en constatant l'âge apparent de sa proie, il fut pris de pitié de de douleur, expliquant ensuite pourquoi aux autorités :

"Elle est si... jeune ! Nous savons tous comment une yuki-onna vient au monde, mais elle... Je... ne veux même pas imaginer les souffrances qu'elle a du endurer avant sa mort. Sa solitude... Ce bijou doit être la raison pour laquelle elle ne tue que des criminels : il doit garder son âme plus ou moins enchaînée à elle et la forcer à se nourrir uniquement sur ceux dont l'âme est corrompue. Il faut la capturer et vite : si ce rosaire finit par lâcher, elle deviendra beaucoup plus dangereuse !"

Une explication qui choqua pas mal de monde, mais qui fit aussi naître d'autres questions. Qui était-elle ? Pourquoi est-t-elle devenue cette chose ? Comment ? La réponse est toute simple : Bianca Neve, jeune touriste américaine, récemment disparue lors d'une randonnée dans les montagnes du Nord.

Bien que née à Palerme de l'union entre Marcello et Rosa Neve, un couple de réparateurs informatique, Bianca a passée la quasi-totalité de sa vie à Gotham City. Apparemment, une dispute familiale et une présence de plus en plus forte de la Cosa Nostra poussa ses parents à quitter leur pays pour se rendre aux états unis lorsqu'elle avait deux ans. Fuir la mafia était sur papier une bonne idée... mais comme l'adolescente et ses parents le souligneraient plus tard mi-figue mi-raisin, Gotham était probablement la pire ville où se rendre pour cela. Fort heureusement, la présence de Batman, puis plus tard, de la Bat-family (ainsi que de Red Hood) aidait, surtout que la petite famille vivait dans l'un des quartiers les plus "calmes" de la ville, mais même ainsi, de nombreux problèmes éclatèrent. Pour Bianca elle-même, son apparence, quoi que mignonne couplée à son côté extrêmement studieux ne l'aidèrent pas à se fondre dans la masse à l'école. Un rejet par les autres enfants qui ne tarda pas à la rendre extrêmement timide et renfermée. Considérée comme une nerd peu intéressante, sa scolarité fut ainsi tout sauf enrichissante... du moins jusqu'à ses douze ans où elle prit conscience d'un monde beaucoup plus grand que ce qu'elle pensait.

Avant sa transformation, Bianca s'est toujours posée une question existentielle à laquelle aucun de ses futurs protecteurs n'a jamais su répondre : Est ce qu'elle était la fille la plus chanceuse du monde ou la plus poissarde ? Car un événement en particulier allait avoir sur elle des effets... complètement impossible à caractériser de bons ou de mauvais. De par son isolation de ses pairs, la jeune fille trouvait surtout son réconfort dans trois choses : l'électronique, les livres et la réflexion. Par conséquent, inutile de dire que la bibliothèque centrale était un endroit où la voir était presque aussi normal que de voir une certaine chauve-souris envoyer un certain clown à Arkham. C'était pour ainsi dire une chose parfaitement naturelle au point que le personnel, amusé n'en arrive à l'appeler par son prénom et à pratiquement la voir comme une partie des lieux, le conservateur l'ayant pour ainsi dire vue grandir autant que ses propres parents. En tous cas, alors qu'elle lisait paisiblement une journée comme une autre dans le rayon fantastique... il semblerait que le destin ait décidé de la choisir comme divertissement. Tout commença par deux espions décidant de se rencontrer pour échanger de l'argent contre un virus récemment mis au point. Un virus composé d'éléments biologiques et mécaniques. Outil d'espionnage parfait, ce bio-virus était supposé transformer la personne en qui il serait inoculé en pirate informatique surpuissant, capable contrôler mentalement tout ce qui était électronique à sa portée. Malheureusement ou heureusement... Les hommes furent tués avant que l'échange ne put se faire lorsqu'un troisième intervenant, un jeune wiccan de dix huit ans eut l'idée géniale de lire à haute voix un passage d'un livre qu'il venait de découvrir. Un livre à la couverture noire, répondant au doux nom de "Ars Nocturnia". Cet acte stupide relâcha un puissant démon de l'ombre dans la bibliothèque, éliminant son invocateur et une bonne partie des gens présents, dont les deux espions, Bianca ne survivant que grâce à un simple coup de chance, étant en effet partie se chercher à boire au distributeur à l'entré. Au même moment, ayant été averti de l'événement par la Justice League, apparut John Constantine... et les événements se précipitèrent. Bianca, revenant de sa pause tomba sur la créature qui tenta immédiatement de l'attaquer et en tentant de lui échapper, elle brisa la mallette contenant le virus, lequel s'infiltra immédiatement dans son corps lorsqu'elle s'ouvrit la main sur les éclats de la fiole qui le stockait. Pratiquement en même temps, le démon, sentant la présence de l'exorciste tenta de la posséder, le britannique parvenant heureusement à la protéger, bien que la créature fut capable de déverser une partie de son énergie en elle. Le virus, exposé à cette énergie muta... et la suite fut la naissance de quelque chose de beaucoup plus puissant que tout ce que les créateurs du virus auraient pu espérer. Apparemment, Constantine sentit quelque chose en l'approchant car la dernière chose dont elle se souvint avant de s'évanouir fut l'homme prononçant des mots qu'aucune enfant de douze ans ne devrait entendre ou connaitre tout en la regardant avec une étrange pitié.

La suite fut... étrange. A son réveil, toujours à la bibliothèque, l'exorciste était auprès d'elle, fumant paisiblement en se moquant totalement de la loi interdisant l'action dans ce genre de lieux. Une femme, habillée en magicienne de spectacle se tenait près de lui, la regardant avec insistance et elle fut choquée en reconnaissant Zatanna. La blessure à sa main avait été soignée, mais... Elle pouvait sentir quelque chose d'étrange en elle. Comme un fourmillement. La terreur de ce qu'elle venait de vivre activa soudainement quelque chose en elle et elle se sentir presque éjectée hors de son propre corps, envoyée vers quelque chose de chaud située à son insu dans l'une des poches de l'imperméable du britannique. Cela dit, avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, quelques mots étranges prononcés par la magicienne semblèrent stopper le mouvement et la renvoyer sans ménagement vers le corps qu'elle venait d'abandonner, la jeune femme la regardant presque tristement. Jurant à nouveau, Constantine sortit la source de chaleur de sa poche, montrant un innocent téléphone portable... lequel explosa littéralement dans une gerbe d'étincelles. La conversation suivante, durant deux heures lui passa en grande partie au dessus de la tête à cause du choc, mais l'essentiel qu'elle en retint furent les mots "Technomancienne", "entraînement" et "impossible de retourner à l'école dans cet état". Convaincre ses parents fut naturellement difficile, mais après un moment émotionnel où elle détruisit involontairement trois des pc qu'ils étaient censés réparer, le choix fut fait...

Trois ans... trois années pendant lesquelles elle apprit les bases de ses pouvoirs sous la férule de Zatanna, puis à se défendre avec une sorcière récemment arrivée du nom de Mirabaï. Bien que n'étant pas une membre officielle de la JLD, Bianca passait le plus clair de son temps libre à la maison des Mystères, aussi bien pour être formée à ses nouveaux pouvoirs que par simple goût. En dépit de son jeune âge à l'époque, elle s'entendait généralement bien avec ses "protecteurs" et collègues, nourrissant entre autre une profonde admiration pour Constantine. Naturellement, elle ne fut jamais autorisée à accompagner le groupe dans une récupération ou quoi que ce soit, mais aida tout de même une ou deux fois, de loin en utilisant ses capacités pour découvrir un artefact potentiellement dangereux supposé être vendu aux enchères. Aucun fait d'armes vraiment majeur donc... Bien qu'elle indiqua par la suite à ses parents désirer rejoindre l'équipe à temps plein une fois majeure. Son treizième anniversaire fut salué par un présent de Constantine, ce dernier lui offrant un rosaire afin de pouvoir se défendre si un autre démon la repérait. Un cadeau qui serait lourd de conséquence plus tard et orne son poignet gauche en quasi-permanence depuis. Si elle vivait toujours avec ses géniteurs, le reste de sa vie avait été bouleversé par l'incident de la bibliothèque. Elle n'eut cependant plus besoin d'aller à l'école : Une de ses capacités se révéla être le piratage mental recherché par les créateurs du virus, mais à un niveau hautement plus élevé, étant en effet capable de se projeter mentalement sur le réseau internet. En piratant ainsi les sites de divers organismes de formation, elle parvint à s'éduquer elle-même aisément, certains membres de la JLD ne se gênant par pour la tester quand elle le leur demandait. D'une certaine manière, le groupe devint plus ou moins une seconde famille qu'elle apprit rapidement à aimer autant que celle de base. Personne ne la rejetait dans la maison des mystères. Son intelligence et son accent italien était quelque chose de presque normal dans ces lieux. Et son goût de l'étude, loin de la rendre indésirable en fit apparemment une élève appréciée des adultes avec qui elle vivait. De par son âge et ses capacités, ce fut tout naturellement qu'elle devint une de leurs guetteurs, chargés de détecter les éventuels incidents d'origine magique ou démoniaque avant qu'ils ne tournent mal. Ayant finalement atteint une parfaite maîtrise de ses pouvoirs en dépit de sa timidité toujours présente, elle quitta la maison des mystères à l'âge de quinze ans pour retourner vivre chez ses parents à temps pleins, bien que gardant une profonde connexion avec le groupe. Malheureusement...

Des vacances en famille... Rien ne devrait être plus calme, plus sur, plus attrayant pour une adolescente. Pour son seizième anniversaire et en récompense de ses capacités, Bianca partit en effet au Japon avec ses parents, plus particulièrement sur l'ile la plus septentrionale de l'archipel : Hokkaido. A ce moment, elle n'était ni en service (Constantine lui ayant ordonné de profiter de ses vacances et de n'appeler qu'en cas d'absolue nécessité), ni réellement en recherche de quoi que ce soit de spécial. Malheureusement, elle entendit un jour parler d'une ville en ruines situées sur une montagne au Nord du village où elle vivait. Un lieu où se serait produit un massacre et où d'étranges lumières auraient été vues. Sur le moment, elle ne sut pas quoi faire de cette information, mais... Sa curiosité, probablement à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut d'après Zatanna s'éveilla. Oubliant qu'elle était supposée être en vacances et surtout, le protocole l'obligeant à appeler la Justice League Dark pour ce genre de choses, elle décida de partir seule en exploration. Une simple randonnée de quelques heures qui aurait du bien se terminer. Elle n'avait même pas l'intention de se rendre aux ruines en fait ! Juste d'explorer le terrain ! Embrassant ses parents, elle partit pour voir ce qui se passait sur la montagne... Et plus personne ne la revit. Le lendemain, ses parents, paniqués appelèrent la JLD pour leur exposer la situation, mais la tombée des masques, se passant le même jour retarda leur arrivée. les autorités furent également averties et après un bref instant, se rendirent aux ruines, mais tout ce qu'ils y trouvèrent fut un portable cassé et des traces laissant croire qu'une petite forme se serait péniblement trainée dans la neige. L'hiver, semblait en effet s'être dévoilé plus tôt que prévu, chose malheureusement normale dans cette partie du pays. Très rapidement, il fut décidé que la jeune fille s'était probablement perdue et aurait finit par mourir de froid, mais le corps ne fut jamais retrouvé. Et pour cause...

Elle n'avait rien. Aucun nom, aucun passé. Alors qu'elle se levait pour la première fois, elle se contenta de fixer froidement ce qui l'entourait, notant à peine le miasme noir flottant autours d'elle et le rosaire brillant autours de son poignet. Aucune douleur, aucun souvenir... Juste la neige qui commençait à tourbillonner autours d'elle. Une neige qui lui rappela vaguement quelque chose. Un nom ? Quelque chose voulant dire "Blanche Neige" ? Ce dernier résonna avec force en elle et s'imposa comme une identité. Elle murmura froidement un mot, un seul : "Shirayuki". Et ce fut seulement à ce moment où le nom commença à résonner en elle qu'elle eut l'impression de réellement exister. Mais en dehors de ça... Elle était quoi au juste ? Qu'est ce qu'elle devait faire ? D'étranges souvenirs commencèrent à enfler en elle et avec eux vint la haine et la colère. Elle était seule. les humains l'avaient abandonnée et laissée mourir toute seule ! Ils paieraient ! TOUS ! Mais alors que cette rage enflait en elle, le rosaire se mit à briller encore plus et une étrange impression de paix sembla tenter de s'ancrer. Sa rage se transforma subitement en famine et avant même de comprendre ce qu'elle faisait, elle quitta les ruines maudites pour se mettre en chasse. Plusieurs montagnards et fuyards la croisèrent ensuite... Nul ne survécut. Ainsi naquit Shirayuki, la Yuki-onna... Ombre de Bianca Neve. L'hiver éclata une semaine plus tard... et guidée par la neige, ses pas l'emmenèrent jusqu'à Asahikawa où elle commença à se nourrir, guidée à la fois par l'hiver, ses sens de démon et son rosaire. Quiconque avait une trace de corruption devint immédiatement une proie pour elle, le bijou semblant guider sa main loin de ceux qui étaient innocents, agissant comme une laisse. Bien que tentée de s'en débarrasser pour enfin être libre, la créature fut incapable de s'y résoudre, sentant comme un lien avec l'objet. Un lien précieux qui lui hurla de le garder.

Un mois après sa naissance, la créature continue son massacre, tuant les criminels et fuyant les exorcistes qui se sont mis à sa poursuite. Ignorant que l'un d'eux, l'ayant reconnue vient de contacter ses anciens parents, mais surtout ses anciens protecteurs, ses derniers se mettant en route. Sans le moindre souvenir de ce qu'elle a pu autrefois désirer, Shirayuki s'est lancée dans une route froide, solitaire et sanglante sur laquelle nul ne peut prédire ce qui survivra ou sera détruit.

Fille de l'hiver : Une Yuki-onna étant un Archétype de l'hiver et de ses dangers, elle a une complète et totale domination de tout ce qui a trait au froid, à la glace et à la neige. Son corps congelé est un véritable fléau pour quiconque tenterait de la toucher directement, infligeant d'horribles gelures si le contact devait se prolonger. Sa pâleur (et sa tenue) la rendent quasiment impossible à détecter à distance lorsqu'elle est entourée de son élément. Son arme de prédilection est son souffle qui lui permet de cristalliser n'importe quoi en quelques instants. Une yuki-onna "supérieure' est supposée pouvoir générer un blizzard par sa seule présence, mais il semblerait que ce soit une simple légende, Shirayuki en étant en tous cas incapable à grande échelle... Bien qu'elle puisse former quelque chose qui y ressemble avec son ubiquité élémentaire. En revanche, elle possède un moyen de créer quelque chose ressemblant à de la brume (en fait, de la condensation), mais ce panache blanc reste généralement autours d'elle, ne pouvant se répandre qu'à courte distance.

Cryokinésie : Contrairement aux idées reçues, les yuki-onna n'ont que peu de lien avec l'eau. En revanche, elles peuvent aisément congeler la moindre trace d'humidité présente dans les environs par leur seule présence. Une fois la glace créée, elles possèdent un total contrôle dessus, leur permettant de la modeler à loisir, par exemple en créant des armes. Les plus puissantes peuvent même cristalliser la moiteur présente dans l'air pour donner l'illusion de former leurs armes à partir du néant. Certains affirment que leurs furisodes sont en fait composés de neige tenue en forme de vêtement par leurs pouvoirs, mais nul n'a jamais su si c'était vrai

Amour et haine : Les yuki-onna ont l'étrange compétence de créer attraction ou répulsion par leur seule présence. En fonction de leur humeur, elles peuvent paraître extrêmement attirantes ou au contraire, créer la terreur d'un regard pour un peu que la cible soit suffisamment faible mentalement.

Ubiquité élémentaire : Ne JAMAIS songer à affronter un yokai sur son propre terrain. Lorsqu'une yuki-onna est entourée de neige, elle est littéralement partout et nulle part. Ce pouvoir consiste à se dématérialiser dans un tourbillon de neige et se reformer plus loin à loisir. Il s'agit en fait de téléportation à courte distance, plus facile à suivre du regard (vu que c'est un tourbillon), mais tout de même... difficile à suivre dans le feu de l'action. Ce pouvoir ressemble à s'y méprendre à un blizzard localisé ce qui expliquerait les légendes de Yuki-onna créant une tempête de neige par leur seule présence.

Condition physique : Le corps à corps n'est pas précisément la spécialité des Yuki-onna, bien qu'elles soient paradoxalement bien plus dangereuses à courte distance à cause de leur froid. Cela dit, elles demeurent des yokai, avec tout ce que ça implique. Shirayuki est suffisamment forte physiquement pour étrangler d'une main un humain lambda. Cela dit, elle fait pâle figure face aux humains "améliorés" ou en générale de grande taille, Killer Croc étant largement supérieur à elle. Son meilleur atout reste cependant son agilité, même si compte tenu de sa taille, de sa corpulence et de son poids, ses capacités sont impressionnantes. Quant à sa capacité à briser ses statues à coups de pied, il semblerait que ce soit pas de la force physique pure, mais plutôt du à sa domination totale de la glace.

Immortalité partielle: Les yokai sont intemporels et immunisés aux maladies. Ils peuvent cependant être scellés ou détruits. Cela dit, les armes "traditionnelles" n'ont généralement que peu d'effet, sauf certains métaux.

Feu/chaleur : En tant qu'archétype de l'hiver, cette espèce est horriblement sensible au feu et à tout ce qui s'y rapporte. Un simple lance flammes leur inflige des dommages largement supérieurs à n'importe quelle autre arme. L'été (et dans une moindre mesure le printemps) est un ennemi direct, la chaleur étant une sérieuse nuisance, bien qu'une yuki-onna raisonnablement puissante (ou bien nourrie) peut réguler sa température tant qu'il n'y a pas de soleil. Leur relation vis à vis de ce dernier est... compliquée. Une yuki-onna est généralement brûlée par la lumière solaire en quelques secondes, mais lorsqu'elles baignent dans l'étreinte de l'hiver, l'astre devient une simple nuisance, leur occasionnant juste une photo-dermatose au bout de quelques heures, laquelle disparaît sitôt que la nuit revient.

Invitation : Une faiblesse unique aux yokai de faible rang : Ils ne peuvent pénétrer dans un foyer que s'ils y sont invités verbalement par les propriétaires. Probablement parce qu'un foyer est un sanctuaire familial. Seuls les tsukumogami (yokai créés à partir d'objets gagnant une âme) et dans une moindre mesure les Nekomata sont épargnés par ce trait vu qu'ils se matérialisent justement dans le dit foyer, respectivement à partir d'objets ayant atteint un siècle d'existence et de chats domestiques frappés de malédiction.

Sanctuaires : les lieux de culte, quels qu'ils soient sont des endroits où elles peuvent se rendre si besoin, mais où leurs pouvoirs sont scellés aussi longtemps qu'elles y demeurent et le temps se remet à passer pour leur corps. Paradoxalement, cela neutralise également leur faiblesse au soleil, les rendant pour ainsi "humaines", bien que leurs âmes d'origine soient censées demeurer irrémédiablement perdues. Sitôt qu'elles quittent les lieux, leur nature de démon reprend directement le dessus. Dans le cas de Shirayuki, il semblerait que pénétrer dans un temple ramène l'âme de Biance Neve à la surface dans une moindre mesure, la yuki-onna devenant en effet étrangement timide et effacée quand elle s'y trouve, surement à cause du rosaire qui maintient certaines parties de l'ancienne "elle" dans son corps.

Armes sacrées/divines/Onmyoji/reliques : tout ce qui est armes paranormales et exorcistes sont des poisons pour les yokais. Même un exorciste mineur peut aisément sceller une yuki-onna s'il sait un minimum ce qu'il fait. Le rosaire de Shirayuki, pourtant corrompu est actuellement la seule chose bloquant ses instincts les plus destructeurs.

Bianca Neve : une faiblesse unique de Shirayuki : tout ce qui a trait à son ancienne vie la rend beaucoup plus docile ou au contraire, nettement plus agressive. Les objets électroniques ont tendance à attirer son attention assez facilement. Lui présenter quelque chose en lien avec son "protecteur et patron", John Constantine, ou d'autres membres de la JLD suffit généralement à la calmer, sauf si ça lui est montré par quelqu'un de détesté ou une proie, auquel cas, elle tombera plutôt en rage.

Reitō-jutsu(cryomancie) : Shirayuki peut créer diverses armes ou objets avec ses pouvoirs. Les ornements de ses cheveux en sont un exemple flagrant, mais en ce qui concerne le combat, elle peut créer diverses choses à partir de la moiteur présente aux alentours. Ses créations sont extrêmement solides et aiguisées grâce à son contrôle de la glace, mais ne peuvent être utilisées que par elle : elles sont effet tellement froides qu'un mortel serait incapable de les tenir sans subir une gelure instantanée.

Fubuki no Naginata (faux de guerre du blizzard) : une des armes préférées de Shirayuki. Forme une naginata (sorte de lance avec une lame de katana au bout, cousine de la faux de guerre). Cette arme d'hast, mesurant environ un mètre quatre vingt de long permet d'attaquer à moyenne distance et d'asséner des frappes violentes, mais perd rapidement de son effet dans un endroit clos.

Rei no Yari (lance du zéro) : même chose qu'une naginata, mais faite uniquement pour percer. Au lieu d'une lame de katana, l'arme est plus proche d'un trident.

Tsume (griffes) : Rallonge les ongles de Shirayuki pour former de griffes de glace. Il s'agit de son arme préférée, ne laissant que peu de chances de guérison. Les blessures, profondes gelées et surtout extrêmement proches mutilent durablement et laissent des cicatrices horribles, même aux survivants. Bien que la forçant à se rapprocher, ses griffes restent destructrices dans tous les cas, y compris dans une zone fermée.