Présentation de Mirabaï [Co-Fondatrice]

Je me définis comme une femme au fort caractère, particulièrement sûre de moi. Je suis très organisée dans ma vie de tous les jours, autant professionnellement que dans ma vie privée. Tout doit être dirigé et droit. Je sais ce que je veux et pour cela je vais ''droit au but'', pas besoin de tergiverser. Je n’aime pas me laisser diriger par les autres, j’ai une volonté propre de faire les choses correctement, à ma manière, et cela, malgré ce qu'en pense les autres. Je prends de nombreuses initiatives, à chaque fois réfléchie pour être sûr de ne pas regretter mes choix. C'est mon rythme et pas un autre, c'est comme ça et soit les autres me suivent, soit ils dégagent de mon chemin. Je ne fais pas le mal "pour faire le mal", je me fiche du regard d'autrui, je suis telle que je suis, vilaine ou non.

Je respecte les ordres, mais seulement si je trouve cela juste et pas pour détruire ou pour donner la mort inutilement. Je ne trouve aucun intérêt à traquer, et je déteste au plus haut point les machos et les vantards. Mais j’aime plus que tout, la magie.
Les sentiments amoureux sont une ''fêlure'' qui menace mon équilibre. Je n’aime pas me sentir emprisonner dans une relation à simple sens. Car quand j’aime je me donne à fond. Cela peut me valoir de dépenser beaucoup d'énergie, à me forger cette carapace. Mais je préfère me préserver sur ce sujet. Lorsque l'on est blessé de l'intérieur, on est faible. Je ne crains pas de montrer qui je suis, ni en quoi je crois. La force de la confiance en soi, repose sur mes décisions profondes. Je sais que je peux commettre des erreurs, mais je dois toujours essayer de faire ce que je trouve juste.

Mon caractère ne m'empêche pas de forger des liens d'amitié fort, où je trouve un certain bien être, un équilibre et une liberté. Il faut savoir parler, mais surtout écouter – les paroles peuvent changer beaucoup de choses. Je ne cherche qu'à protéger ceux que je chéris. Mon enthousiasme et ma joie de vivre peuvent me faire paraître pour une excentrique hystérique. Je peux me sentir seule par moment, mais trouve toujours du positif dans ce qui m’entoure, pour ne pas montrer aux autres que je puisse souffrir. Je ne veux pas que les autres puisse croire que je suis faible. L’humilité exalte la beauté et illustre la simplicité.

Je relève tous les défis qu’on me lance, pour prouver que je suis capable d’y arriver. Et même si je n’y arrive pas, je garde toujours la tête haute et je suis fière d’avoir, au moins, essayé.
Je n’accepte pas ma malédiction, et ça me ronge de l’intérieur. Plus j’utilise mes pouvoirs plus je sombre dans une dépression. Il m’arrive de me renfermer facilement dans mon coin, et de disparaître pendant plusieurs jours, à pleurer. Sur un coup d’énervement, il faut que j’évacue ma colère. Alors si ça va trop loin je suis capable de détruire tout ce qu’il m’entoure – vaut mieux que ce soit des ennemis et non des humains.

J'agis avec respect et élégance. C'est comme ça que je saurais comment transmettre paix et calme par mes gestes et mes mots, parce qu’il m’en faut du calme – vraiment ! Je suis une personne réfléchie, délicate, mais explosive. Mon caractère fort ne m'empêche, en aucun cas, d'être une personne droite. Malgré ma méfiance, je cherche chez chacun le meilleur. Je choisi la transparence, l’honnêteté et la sincérité. J'exprime librement ce que je pense et ce que j'éprouve, prudemment, mais sans jamais cacher qui je suis. Je suis une sorcière, mais je ne suis pas si mauvaise. Je suis simplement authentique…

Il n'est pas rare de me voir au naturel, mais je garde mon beau visage aux traits fins et harmonieux, avec des yeux… ben, disons le… violet. Je sais ce n'est pas commun, mais c'est ma condition et ce qui paraît tout à fait atypique pour ceux qui ne savent pas que je suis une sorcière. Les yeux que j'ai, je les tiens de mes pouvoirs, qui comme vous pouvez le deviner, tirent sur le violet. Mais au bout d'un moment on s'en lasse – heureusement ce n'est pas mon cas, à moins que je ne me sois juste habitué ! Mon nez fin et allongé (et non crochu) donne à mon visage un côté angélique et agréable. Ma bouche pulpeuse paraît toujours maquillé – ça fait de sacré économie de maquillage, je vous le dit – elle est dans les tons pourpre foncé. Elle paraît si douce qu'on ne peut pas imaginer qu'il puisse en sortir de vilains mots –heu…
Mais ne vous fier pas à ce visage calme, si je dois trancher dans quelques jugulaires, j'y prendrais du plaisir (seulement si c'est mériter bien sûr, faut pas abuser), et en plus sans aucunes hésitations. Même dans mes yeux vous ne verrez aucune haine – heu… finalement je ne suis pas certaine de ça !

Comme beaucoup de sorcières, j'ai la peau un peu plus pâle que la normal – dû à la malédiction qui nous colle à la peau. Je tiens mes longs, d'une couleur noire ébène aux reflets bleu foncé, de ma mère et mon tempérament explosif de mon père. Donc, disons que j'ai le coup de poing de mon père… ha !

J'aime ne suis pas du genre à m'attacher les cheveux, sauf cas exceptionnel (comme une soirée de pompe trou du cul). La plupart du temps ils sont lâche et me retombe jusqu'au milieu du dos – mais faut pas s'amuser à les utiliser comme des reines pour chevaux, ça finira mal pour les mains de celui qui s'y tentera. Le peu de fois où je les attache, on me retrouve avec un chignon lâche, qui fini toujours par se défaire.

J'ai toujours un air sérieux et cynique, ce qui pourrait faire croire à du défi, mais j'ai tellement pris de coups dans la gueule – au sens propre, comme au figuré – que je ne laisse personne m'approcher.

Je suis tout de même bien foutu pour une sorcière, mais bien tanker niveau musculature. Il ne faut pas se fier à mon petit mètre soixante-sept (même si je suis un peu au-dessus de la moyenne), j'ai les bras qui envoient des frappes lourdes. Bon si je vous dit : 95, 62, 86, ça vous parle ? Ça veut dire que je suis plutôt badasse et que j'ai tout ce qu'il faut où il faut, et même un peu plus à un endroit où ne se trouvent pas mes yeux – et en plus tout me va ! Il ne faut pas croire j'ai une excellente forme physique, mais toujours avec classe et élégance. L'apparence est une chose, mais la tête est très importante, je l'entretien autant que mon corps. Même si on me prend souvent pour une petite chose fragile, qui a besoin d'un chevalier blanc – j'en ai planté et démembré quelques uns -  ce n'est qu'une façade, pour qu'on me foute la paix et pour caresser quelques ego mal placé – que je fini toujours par castrer. Je suis capable, même sans magie, de mettre un molosse à terre, sans aucun problème – et sans quelques bleus par-ci par là, je ne suis pas invincible, non plus. Ma structure musculaire est bien répartie et me permet une souplesse égale à une gymnaste professionnelle. Je n'ai pas peur de foncer dans le tas. Rien ne m'intimide et je n'ai pas non plus la langue dans ma poche – ce qui m'a déjà valu de déclencher pas mal de bagarres.

Ce que je préfère porter c'est un pantalon stretch de couleur foncé (de préférence) en taille base, bien évidemment. Des bottes à talons en cuir – toujours avec classe, s'il vous plaît – une chemise blanche - pour refaire sortir mes beaux yeux – et une veste corset cuir noir – pour mettre mes courbes en valeur- avec une petite moumoute pour le côté chaud.

Ma magie fait partie de moi, c'est un savant mélange de magie de la terre et de la foudre – quand on envoi des rayons de foudre depuis ses mains, c'est soit qu'on est une sorcière, soit qu'on vient de se faire cramer de l'intérieur. C'est un sacré mélange me direz vous, mais ne vous inquiétez pas je le gère bien – en tout cas j'essaie. Au fil du temps, je me suis forgé ma propre magie. Mon état d'esprit et mon physique sont en parfaite harmonie, ce qui me permet d'utiliser ma magie dans toutes les parties du corps, comme des décharges électriques volontaire. Même si elle me vient de la terre et de la foudre, je ne contrôler à ma guise cet élément. Et comme toute magie il me faut un élément de base, et pour moi c'est : l'eau. Je suis complètement impuissante au fin fond du désert, sous une chaleur de plomb.

Souvent les gens autour de moi, on du mal à détacher leur regard, comme si je les hypnotisé (ça ne marche que sur les humains basique) – et non, la magie n'y est pour rien, ce n'est pas un sortilège et encore moins voulu.

Magie / Noire ou blanche (cela dépend de mon humeur)

Précognition / Capacité de percevoir les choses avant qu'elles arrivent (un peu comme Spiderman)

Eldritch Blast / C'est une sorte de rayon laser violet capable de tout traverser ou presque.

Modélisation électrique / Capacité de gérer de électricité  (violet, bien entendu) dans tout mon corps et de le transformer en foudre

Vision améliorée / Je peux voir plus loin que les personnes normal (bien plus loin ... et une vision de nuit est toujours pratique)

Champ de force / Protection physique

Illusions / Je peux créer une illusion pour rendre aveugle mon adversaire à une attaque ou permettre à un enfant innocent de ne pas voir des horreurs...

Apparition créatures immatérielles / tigre de feu, créature des glaces, aigle de foudre

Lévitation / ce qui me permet d'esquiver certaines attaques élémentaires

Occultisme / Toutes formes de magie provenant d'autres monde

Création de Portails / Je peux ouvrir des portails entre deux endroits dans le monde, mais je ne suis pas comme John je ne peux pas aller aux enfers ou dans un autre monde.

J'ai de l'âge – je ne vous direz pas combien – je vieillis juste plus lentement que la moyenne, mais je ne suis pas immortelle.

Je ne suis pas un roc, je prends les coups et les blessures comme n'importe quel humain, je peux mourir d'une blessure grave ou d'une hémorragie. Même si la magie m'aide à me soigner, elle n'est pas illimité et ne me rend pas pour autant invincible.

Et je n'oublie pas, que même si mes pouvoirs viennent d'une malédiction, je peux les perdre à tout moment…

Maîtresse des potions / J'aime préparer des choses dans ma marmite

Maîtresse d'arme / Epée, Kunaï et même un bâton de combat et à mains nues

Souplesse féline / Ce qui me vaut d'esquiver beaucoup de coups lors des combats

Dans un autre temps, où la magie existait partout. Où l’on croyait encore que toutes choses étaient possibles, que mes racines sont encrées. C’est en ce temps que commence la magie, et c’est maintenant qu’elle peut s’arrêter. Une magie peut cacher une malédiction, elle peut être autant bienveillante que maléfique - tout dépend de ce que l’on choisit d’en faire. C’est en ce temps rempli de magie, que je suis venu au monde - d’un père 1er chevalier (sous le règne d’Alexandre III) et d’une fille de forgeron.




Mes parents, Yhonn et Kira, se sont rencontrés alors que ma mère travaillait au château Dunnotar. Ils tombèrent amoureux tel un coup de foudre. Peu de temps après, le roi consentit à leur mariage – il fut célébré dans la chapelle du château.
Lors d’une quête, avec son roi, mon père traqua – avec ses 11 chevaliers – une sorcière, pendant plusieurs semaines. Après un combat ardu face aux guerriers de pierre de la sorcière, ils réussissent enfin à la capturer. Ne souhaitant pas attendre de la ramener au château, le roi ordonna à ses chevaliers de la faire immédiatement brûler. Préparant le bûcher, les chevaliers attachèrent la sorcière en son centre. Alors que les flammes commencèrent à lui lécher les pieds, la sorcière lança ses mots à ceux qui l’avait condamné :


- "Je vous maudis tous. Que chacun de vos premiers nés mâle meurt à la naissance et que chaque filles nées soit marqué de la malédiction de la sorcière. Elles seront de mon sang…"

Ne croyant pas en les paroles de cette infâme créature, ils repartirent alors que le corps de la sorcière brûlait encore.




Après plusieurs années à attendre, ma mère pu enfin apprendre à son époux, qu’il serait enfin père. Il l’avait tellement souhaité et ne pensait plus aux paroles de la sorcière. Je venu au monde un jour de grande neige, mon père en était des plus heureux ! Ma mère mourut en couche, d’une hémorragie. Et lorsque l’on me déposa dans les bras de mon père, les mots de la sorcière résonnèrent dans sa tête. Et il se souvenu, que les quelques chevaliers qui eurent des enfants, étaient soit mort-né soit n’avait pas vécu au-delà d’une année – même celui du roi, qui avait eu à peine le temps de pleurer son premier cri, avant de s'éteindre… De chagrin et de rage, il voulut m’abandonner au milieu de la forêt. Mais au moment de me laisser, il ne put s’y résoudre. Car ce petit être qu’il tenait, été tout ce qui lui restait de sa chère et tendre aimée. J'étais devenue la seule enfant, en vie, de cette malédiction… Mais mon père me le cacha.

Je grandis comme tout autre enfant, ou presque. Durant toute mon enfance, mon père m’apprit à combattre et à manier les armes. Il m’enseigna les lois de la chevalerie, mais j’appris aussi – comme toute jeune fille – la cuisine, la couture et tout ce que je devais savoir pour m’occuper d’une maison. Il ne vu aucun signe de magie chez moi, il pensa alors que tout ceci n’était alors qu’une histoire. Plusieurs des autres chevaliers, avec qui il était – à l’époque – étaient morts au combat.




Je savais me battre, mais mon père ne voulait pas que je sois une chevaleresse. Car la place d’une femme, de mon rang, était soit à la maison à s’occuper des enfants, soit en cuisine à aider au château. C’est alors que je fus employé au château d’abord en cuisine, et par la suite en tant que servante. J’étais souvent seule, car mon père partait quelque fois pendant plusieurs mois. Un jour, il revînt au château avec une nouvelle recrue : Andros, fils du Maître Huron – allié du roi. Mon père devait l’entraîner et de le former à la chevalerie, pour qu’il rejoigne les rangs de la garde du roi. Je fis sa connaissance lors du banquet de bienvenue. Toutes les jeunes filles étaient sous son charme, moi je ne pensais pas qu’il me remarquerait, je n’étais qu’une servante. Mais ce fut le cas ! J’en tombais éperdument amoureuse, pour moi il devint toute ma vie. Alors que notre mariage allait être célébré, il fut appelé sur le champ de bataille, car le roi devenu fou, par cette malédiction – puisque ses quatre autres enfants qu'il engendra moururent en couche en entraînant leurs génitrices ou dans le ventre de leurs mères - traqua toutes les sorcières de son royaume et de ceux alentour. C’est alors que le roi et ses chevaliers, ainsi que mon aimé, partirent au combat.

J’attendis encore et encore, le retour de mon père et de mon fiancé. Mais ils me revinrent tous les deux… morts ! Au lieu de me marier, j’enterrais mon fiancé et mon père. Ils le furent avec les honneurs des chevaliers, morts pour leur roi. De retour chez moi, je sentais la rage et le chagrin qui m’envahirent. Je poussais un cri de douleur et c’est à ce moment précis que mes pouvoirs apparurent, en faisant exploser ma maison dans un éclair violet. Je sentais la magie me consumer de l’intérieur, et je savais ce que cela voulait dire. Je l’avais toujours su, mon père m’avait raconté tant d’histoires sur les sorcières, j’en avais peur. Me rendant compte de ce que j’étais, et ne voulant pas utiliser les pouvoirs que j’avais reçus pour faire le mal, je m’enfui du domaine et parti à l’aventure.


Le roi, quand à lui, fini par mourir la mort noire, quelques temps seulement après mon père. Ce qui laissa un royaume entre les mains du Maître Huron, puisque le roi n'avait réussi à engendrer aucune descendance. Il s'évertua à continuer la tâche que le roi Alexandre III, lui-même avait mis en place, par douleur : la traque aux sorcière. Beaucoup de femmes périr sous les dires médisants de certains jaloux. Pour ma part, je me cacha loin de tout ce royaume et pris un autre Nom - qui me convient encore très bien aujourd'hui.

Je pris le temps de découvrir, petit à petit, ce qu’étaient mes pouvoirs. Au fil des semaines, des années, des siècles – car je vieillissais beaucoup plus lentement que la moyenne – je compris la portée de mes pouvoirs et de ce que j’étais capable d’en faire. Mais je ne voulais pas les utiliser forcément que pour faire le mal ou le bien. Une sorcière était, la plupart du temps perçue comme, une créature du mal. Mais je ne me voyais pas du tout comme ça. C’est pour cela que je préférais cacher mes pouvoirs aux yeux du monde.




Au fil des années, je me suis calmée, et appris à gérer mes émotions. La tristesse finie par m'envahir, peu à peu, car les personnes auxquelles je m’attachais, finissaient par me quitter. Pour moi le bien et le mal ont besoin de cohabiter ensemble. Mais plus le temps passe et plus mes pouvoirs plongent mon cœur dans les ténèbres. Je ne désire que deux choses : la liberté et l'aventure. Et durant mon ma longue vie, j’ai rencontré beaucoup de monde, et j’ai découvert des plaisirs autres que celui unique de l’homme, et ça me plais !

Aujourd’hui - dans un monde qui croit beaucoup moins en la magie - je m’intègre en tant que patronne d’un bar : The Witch Labyrinth – accessoirement barmaid –  c'est un Pub Ecossais, qui a une particularité exceptionnelle, j'ai une bibliothèque de tout les Whisky du monde. Et je me suis, aussi, offert un garage le HD Sunroad (un petit caprice !) où l'on s'occupe principalement des anciennes voitures et des motos. Avec tout ça, je gagne, assez aisément ma vie. Je travaille, plus que je ne devrais – lorsque je ne suis pas au garage, vous me trouverez derrière le comptoir de mon bar - mais je n’oublie ni mes pouvoirs, ni mes capacités, ni qui je suis réellement, au fond de moi.

Je n'ai pas beaucoup de personne autour de moi, car je ne fais que rarement confiance. Mais, je dois tout de même m'entourer de certaines personnes capable de travailler, en ayant toute ma confiance. Alors après, quelques déboires et prises de tête, j'ai enfin réussi à constituer une équipe du tonnerre et en qui je peux faire entièrement confiance. Amy, ma seconde au Pub, elle gérait tout en mon absence, Pub et Garage, d'une main aussi ferme que moi. Tête brûlé et bagarreuse, elle s'était souvent retrouvé dans des situations assez délicate. Aïden, mon serveur, beau gosse blond aux yeux bleu/gris et au charme captivant avait plus de numéro dans sa poche le soir, que de pourboire. Mais il n'avait pas l'air intéressé par tout cela, car il avait un compagnon et lui était très fidèle – mais, chut !!! ne le dites pas aux filles, elles seraient trop déçu. Tout deux, s'occupaient très bien du pub et des affaires administratifs, ainsi que de gérer Pluton et Edgar, lors de mes départs inopinés.
Keith, mon mécanicien Harley était quant à lui, responsable des comptes du garage. La quarantaine, il aimait son boulot plus que sa famille, ce qui poussait souvent sa femme à venir faire des scandales au garage. Jalouse et hystérique, j'avais dû à plusieurs reprises la calmer tout en essayant de ne pas la faire exploser. Andrew, lui était plutôt réservé et discret. Mécano de voiture ancienne et passionné, il passait des fois toute une nuit sur les bagnoles, sans voir le temps passer. Jeune trentenaire il n'avait ni famille, ni attache. Il vivait à l'étage, juste au dessus du garage, ce qui était pratique pour lui et pour moi, car il servait de gardien. Et au milieu, Ethan, petit apprenti mécanicien, lycéen, qui était très motivé. Mais dès lors que ces heures étaient finies, il avait plus envie de faire la fête et lever le plus de filles possible, que de se concentrer sur ses études générales. Sa mère passait plus de temps à le fliquer qu'à le soutenir. Encore une embrouille de plus, pour ma pomme.
Enfin, je les aime bien, ma belle petite troupe…

Même si je voyage beaucoup, je ne me sens que lorsque je suis dans mon loft (au dessus de mon bar), en compagnie de Pluton et Edgar – mon chat angora noir et mon corbeau. Mon endroit favori dans ce petit coin de paradis de 120m², c'est mon dojo privé. Je n'étale pas mon "train" de vie, plus qu'aisé. Je ne me sens pas supérieur à quelqu'un d'autre, j'ai appris la valeur d'une vie et ce n'est pas l'argent la rend plus importante qu'une autre.