Virée entre filles || Feat Mirabai

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Vous savez, parfois vous vous demandez pourquoi vous avez pris telle ou telle décision. Il faut savoir que c’est exactement mon cas aujourd’hui. Je me demande encore pourquoi je suis à l’arrière de cette moto à me faire trimballer dans une ville inconnue pour voir un groupe de rock que je ne connais pas dans un petit bar paumé. Bon ça peut aussi simplement se résumer au fait que je veux faire plaisir à une amie, mais j’ai l’impression de m’être faite prendre un peu au piège. Parce que la petite soirée tranquille entre copines s’est rapidement transformée en road trip. Dire qu’avec ma vitesse je serai déjà arrivée là bas. Bon je vous fais un petit résumé rapide de la situation. Lynda, une amie de l’université, est venue sonner chez moi ce matin pour me proposer de sortir entre copine ce week-end. On devait faire un peu de shopping et faire une soirée tranquille. J’ai accepté, me disant que s’il y avait un problème je pourrais sûrement facilement m’éclipser. Pauvre de moi, je ne savais pas encore que j’étais tombée dans un piège. La journée shopping a tourné court quand on a retrouvé d’autres de ses copines, avec des vestes en cuir et leur motos. Bien sûr, Lynda avait l’équipement totale pour moi histoire que je ne puisse pas me dégonfler. Me voilà donc à l’arrière d’une belle Harley en direction de Charlton’s Point. Bien que le sentiment d’être à l’arrière d’une moto est assez cool, j’ai l’impression de traverser les villes au ralenti. L’idée de m’acheter une moto une fois là-bas pour pouvoir partir comme et quand je veux me traverse l’esprit. Après tout, je n’allais pas rester dépendante des envies de Lynda et de ses autres copines que je connais à peine.

Nous sommes arrivées à destination peu avant 18h, heure locale. Le bar se trouve en face d’un garage et je vois quelques motos garées devant. Je me dis que ça peut être le bon plan si j’avais besoin de me trouver une issue. Je descend de la moto, vêtue donc de ma veste en cuire, d’un débardeur blanc, d’un jean et de basket. La tenue parfaite pour ce genre d’endroit en somme. Les filles rentrent en première dans le bar un peu surexcitées pendant que je regarde un peu les alentours. La ville semble calme, aucune sirène de police ne se fait entendre pour le moment. Bon, je devrais peut être me faire discrète, ça ne sert à rien de faire venir Jesse Quick ici. Je dois passer une soirée tranquille. J’entre donc dans le bar en essayant de me détendre. Mon regard est directement capté par les différentes bouteilles de whisky qui s’étendent sur les murs. Au moins je ne serai peut-être pas venue pour rien. Je me dirige donc vers le bar et je m’assois sur un tabouret pendant que mes amies se trouvent une table. Je regarde la barmaid avec un petit sourire.

- Bonsoir, j’aimerai un verre de votre whisky le plus fort s’il vous plaît !

C’est le problème quand on est une speedster, l’effet de l’alcool disparaît trop vite et donc pour sentir ne serait-ce qu’un peu les effets, il faut quelque chose de fort. C’est pour ça que je me suis rapidement habituée à prendre des alcools forts. Le whisky est rapidement devenu mon alcool préféré. Je suis bien contente d’avoir trouvé un bar comme ça. Je reviendrais sûrement souvent.

- Dites moi, vous savez si le garage d’en face vend des motos. J’aimerai bien m’acheter une harley.

Virée entre Filles

Ce soir, j’avais prévu un petit concert pour un groupe de rock/métal local, qui essayait de percer dans le monde de la musique : les wet fingers. Je les avais invité à venir se produire sur ma petite scène, au sein de mon pub le "The Witch Labyrinth". Je faisais venir quelques groupes de temps en temps, pour donner des soirées concert gratuites, ce qui permettait à certains de se faire connaître. Et ce soir, le pub s'était plutôt bien rempli. Mais la soirée ne faisait que commencer.

Vous connaissez les “wouwous’’ ? C’est le genre de groupe qui m’irrite le poil, mais elles ont tendance à consommer plus, plus, plus ! Donc, une bonne chose pour la caisse du bar – même si je n’en ai pas forcément besoin. Et ce genre de groupe, rameute pas mal de mâles en manque. Il suffit de mettre de la bonne musique et elles se déhanchent en faisant énormément de bruit. Voilà, le groupe qui venait de passer les portes – je les avais entendu dès l'instant où elles avaient arrêté leurs bécanes sur le parking du HD Sunroad. Elles s’assiérent presque toutes à une table et sifflèrent Aïdan, mon serveur – avec tellement d’entrain que j’avais peur qu’elles finissent par le manger tout cru, avant la fin de la soirée. L’une d’entre elle, s’accouda au bar, ce qui n’était pas habituel. A mon avis, celle-ci devait avoir été embarqué de force dans la viré infernale de ses wouwous.

Avec l’air complètement dépité, elle me demanda un verre de Whisky. Au moins elle semblait savoir ce qu’elle voulait. Au vu de sa tête, je savais exactement lequel j’allais lui servir : un Bruichladdich. Vif et précis avec des notes de sucre d'orge, relevées d'un soupçon de menthe. Il évolue sur des arômes floraux. En bouche fraîche et subtile, elle confirme les notes du nez, avec en plus des notes boisées et maltées. Pour ensuite porter les papilles sur des fruits verts mûrs font doucement leurs apparitions, accompagnées de sucre brun. Et un arôme final long, chaleureux et délicatement sucré. Un Whisky écossais à plus de 91%, avec une couleur presque noir ambré. Un Whisky des plus cher, mais aussi des plus rare à avoir en ces temps troublés.

A peine avais-je déposé le verre devant elle, que son regard me troubla. Ses yeux d’un bleu profond et tellement expressifs avaient l’air de crier "sortez moi de lààààààààà !" – ce qui me fit sourire. Elle n’avait pas du tout l’allure de ses compagnes – qui faisaient beaucoup trop de bruit pour moi – l’une d’elles, était même monté sur la scène pour faire un karaoké avec le chanteur. Et au vu de son comportement aguicheur – ce qui ne déplaisait pas au chanteur et aux musiciens – elle n’avait que le corps de beau, parce que merci mes oreilles, pour le reste. Au milieu de tout se raffut, j'entendis à peine la question de ma belle blonde – qui ne se trouvait qu'à peine à quelques centimètres de moi, pourtant.

- Dites moi, vous savez si le garage d’en face vend des motos. J’aimerai bien m’acheter une harley.

Je regardais par la porte grande ouverte du bar, d'où l'on pouvait tout à fait voir mon garage. Je n'en avais plus à vendre pour le moment, mais j'eue une petite idée. Je posais mon menton sur ma main et me pencha par-dessus le bar, pour être bien sûr qu'elle m'entende. Le sourire dans le regard, je lui lançai :

- Désolée mon sucre d'orge il n'y en a plus pour l'instant, mais si tu veux je peux t'emmener faire un tour sur la mienne, si tu as vraiment envie de fuir cette endroit ? Même si ici, c'est mon domaine, je ne serais pas contre une petite escapade avec une jolie frimousse comme la tienne…

Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

Ne l'oublie jamais gamine…

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Le boucan que font mes amies me fait honte et je me demande encore une fois comment je suis arrivée ici. En plus c’est quoi ce nom de groupe débile ? Bien que j’aime beaucoup les groupes de rock/métal, le nom ne me donne pas du tout envie. Mon image de PDG en prendrait sûrement un coup si un inconnu me prenait en photo ici avec mes copines totalement folle. J’imagine déjà la presse à scandale s’en prendre à cœur joie pour essayer de détruire mon image. En soi je m’en fou un peu, ma vie principale se trouve à l’extérieur dans mon costume de justicière à courir pour arrêter les criminels. Fuir d’ici pour le moment me semblait bien impossible, heureusement la barmaid me déposa mon verre de whisky devant moi. J’espérais que ça soulagerait mes oreilles parce qu’écouter Lynda chanter est une torture.

Après avoir demandé si le garage en face vendait des Harleys, je goûta une gorgée de ce délicieux breuvage. Ses arômes me firent totalement voyager ailleurs, j’avais l’impression, l’espace d’un instant, d’avoir quitté ce bar pour me trouver dans un chalet en montagne au coin d’un feu. Dans une ambiance un peu thriller que j’adore, avec un vieux détective devant une cheminée où le feu crépite à petite flamme. Ce détective est avachi sur un fauteuil à réfléchir à ce qu’il lui aurait échappé. Voilà où ce whisky m’amène à la première gorgée. Quand je me sors de ma rêverie passagère, mon regard se plonge dans celui de la jeune femme devant moi. Ses yeux sont d’un bleu, qui me rappelle le froid glacial à l’extérieur de ce chalet. Un froid terrible mais appréciable car après tout, sans celui-ci nous ne serions pas devant cette somptueuse cheminée à se réchauffer. Son sourire, à contrario de son regard, était doux et chaleureux, me réchauffant presque. A moins que ça soit l’alcool qui descend lentement dans mon corps qui me procure cette chaleur.

Elle me propose d'aller faire un tour sur sa Harley pour m’aider à m’évader un peu de cet endroit. Ce n’est pas une proposition qui me déplait, loin de là. Pourtant je me pose une question, comment peut elle être aussi sûre ? Après, elle peut être liée au garage et donc connaît les stocks ou bien elle ne sait pas vraiment et elle veut juste m’emmener faire une sortie en moto. L’idée ne me déplait pas, loin de là. Puis j’ai envie d’apprendre à la connaître, car après tout, je compte bien revenir savourer son délicieux whisky.

- Je ne suis pas contre une petite escapade. En plus je ne connais pas la ville, tu pourrais me faire découvrir des coins que tu apprécis ici.

Vu qu’elle avait commencé à me tutoyer, je m’étais mise à faire de même. Je lui fit mon plus beau sourire. J’avoue être un peu sous son charme et j’étais curieuse de la découvrir un peu plus. Je finis mon verre de whisky et met un assez gros billet sur le comptoir. Bien plus que la somme requise pour le verre.

- Garde la différence, au pire tu m’offriras un verre à notre retour !

Je lui fait un petit sourire avant de descendre du tabouret. J’avais hâte de voir où la nuit allait nous mener.

Virée entre Filles

- Je ne suis pas contre une petite escapade. En plus je ne connais pas la ville, tu pourrais me faire découvrir des coins que tu apprécies ici. [/b]

Après, qu'elle est posé un billet sur le comptoir, je me disais pourquoi pas ? Ca faisait un moment que je n'avais pas de nouvelles de John, depuis notre unique nuit, et puis on n'avait jamais dit que l'on était un couple. Elle m'offrait une proposition très intéressante et une ouverture très alléchante. Ses belles paroles me convainquirent très rapidement. Moi non plus, je n'étais pas contre une petite escapade, surtout au vu de ce que subissait mes pauvres oreilles. Sa copine avait vraiment un très beau corps, mais la voix laissait plus qu'à désirer. On aurait dit qu'on était en train de trancher la gorge d'un pauvre petit cochon et qu'on avait raté son cou. [/b]

- Attends, laisse moi réfléchir. Il y a pleins d'endroit à voir dans cette ville, que j'ai vu évoluer au fil des années.

Je sentais que l'ambiance du moment ne lui convenait pas. Voulait-elle juste échapper à ses copines ou voulait-elle passer du temps avec moi ? Après mûre réflexion, pas besoin de prendre la route. [/b]

- Si je devais te faire visiter un seul endroit que j'apprécie le plus dans cette ville, ce serait le toit de cet immeuble. Mais, si tu souhaites t'éloigner de tout ce bruit qui me fait saigner les oreilles, je connais un endroit sur les hauteurs de la ville aux abords de la forêt. Un endroit très calme et loin de tout. Et si tu en as envie, je te laisserai ma moto et tu pourras t'enfuir en toute discrétion. Et tu n'auras pas à t'inquiéter pour moi, j'en recommanderais une autre, de toute façon j'aimerais la changer… et c'est plutôt facile quand le seul garage de Harley vous appartient !

Je lui lança un sourire et jeta mon torchon sur le bar. Faisant le tour de celui-ci, je glissais discrètement à Amy, ma seconde au Pub, que je partais en vadrouille pour la nuit. Arrivant devant cette jolie fleur blonde, je lui tendais la main et lui dit : [/b]

- Alors où veux-tu aller ?

Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

Ne l'oublie jamais gamine…

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Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de suivre de parfait inconnu, néanmoins je trouvais quelque chose d' hypnotisant chez elle. En plus de vouloir fuir cette soirée qui pouvait bien trop vite dégénérée, j’avais mystérieusement envie d’en apprendre plus sur elle. La jeune femme semblait aussi vouloir profiter un peu plus de ma compagnie. De plus, elle était même prête à me céder sa moto pour que je puisse partir d’ici. Qu’elle étrange femme.

- Je propose qu’on commence par le toit de cet immeuble, après tout c’est ton endroit que tu apprécies le plus. Puis rien ne nous empêchera de nous éloigner si on le souhaite par la suite. De plus, si je dois vraiment m’enfuir de cet endroit plus tard, je serai frustrée de ne pas voir ton endroit préféré.

Je lui fait un beau sourire et je prends donc sa main pour la laisser me guider. C’était une sensation un peu bizarre de me laisser porter. En tant que justicière et pdg d’une entreprise, j’avais très peu de temps pour être juste moi, Jesse Chambers. D’ailleurs ça me fait penser que je ne me suis même pas présentée. Bon en même temps, ce n’est pas la première chose qu’on fait quand on vient commander un verre au bar.

- En fait, je m’appelle Jesse ! Mais tu peux m’appeler Jess, je préfère.

Cela me faisait du bien de me détendre, de penser à autre chose. Bien que l’endroit ne soit pas tout prêt, je pourrais toujours passer y faire un tour pour prendre un verre de Whisky. Puis si la ville me plaît, pourquoi ne pas y installer une filiale de mon entreprise ? Ce sera une parfaite excuse pour venir m’inviter ici sans avoir à entendre mes copines chanter extrêmement faux. Bien que j’apprécie Lynda, parfois c’est difficile de la suivre dans tous ses délires, même avec ma vitesse.

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Attrapant sa main et une bouteille de champagne Louis Roederer, que j'avais fait sortir du frigo sous le bar, j'entraînais ma partenaire dans la montée des marches de l'immeuble, jusqu'à la porte de mon appartement – sans dire un seul mot. Oui, car pour accéder au toit de l'immeuble, le seul chemin passait par mon propre appartement.

Durant les travaux de rénovation de l'immeuble, que j'avais fait effectuée il y a quelques décennies, pour faire de cette bâtisse, un endroit accueillant avec quatre autres appartements en plus du mien, j'avais fait privatiser l'accès au toit. Car, j'en avais assez de trouver des squatteurs dans le lieu où j'aimais passer des heures, juste à regarder les étoiles. Puisque les gens n'étaient pas capables de respecter un lieu commun – feux sauvage, cigarettes, bouteilles cassées et autres dégradations - et même avec des avertissements et des consignes stricts, j'avais fini par faire condamné les lieux en faisant mettre l'unique accès depuis mon appartement. Ce qui m'avais également permis d'agrandir mon appartement de 70m² à 120m² aujourd'hui – et d'introniser un dojo d'entraînement privé.

L'objectif de ce soir, était de faire découvrir ce bel endroit à la douce blonde qui avait accepté de m'accompagner. Après, un rapide passage dans mon entre de sorcière, où j'avais pris le temps de récupérer deux flûtes de champagne, j'avais proposé à ma compagne de grimper par l'escalier en bois qui se trouvait à côté de ma table de cuisine et qui menait dans une serre d'hivernage. Elle faisait une trentaine de mètre carré, où l'on pouvait y trouver des rosiers de toutes les couleurs : blanc, rose, rouge, violet et même noir, ainsi que quelques plantes vertes tropical. Ce mélange de couleurs et de parfum donnait à cet endroit une sensation de mini forêt privée. Attendant, qu'elle se trouve bien au centre de la serre, juste éclairé par la lumière de la pleine lune, j'appuyais sur l'interrupteur qui se situé en bas de l'escalier, ce qui alluma les différentes guirlandes lumineuses de la serre et qui donnait un éclairage doux et tamisé – mais on y voyait assez pour déterminer les couleurs de chaque fleurs.

La rejoignant, je lui tendis la coupe de champagne que je venais de verser. Me versant à mon tour une coupe, je déposais la bouteille au sol. Me dirigeant vers la porte qui menait sur le reste du toit, j'appuyais de nouveau sur l'un des trois boutons pour éclairer les ornements qui parcouraient le tour du toit. J'avais fait mettre des guirlandes et quelques spots aux lumières douces et chaude, un peu partout dans cet endroit – je ne voulais pas polluer l'endroit et avoir l'opportunité d'admirer le ciel et les étoiles, sans que les voisins ne puissent voir tout ce que je faisais. Ouvrant la porte, pour laisser rentrer un peu l'air doux de l'extérieur, je ne sorti pas, laissant au bon vouloir de la plus belle plante de la serre de sortir ou pas à sa guise. Après, un temps qui devait être devenu interminable, je fini par prendre la parole.

- D'habitude mon bar n'est pas aussi surchargé de monde. Lors des soirée karaoké, une idée lumineuse de ma seconde : Amy (je dis ces mots avec un soupir de désespoir) , nous ne faisons pas salle comble, comme ce soir… Oh ! Mais, je manque à tous mes devoirs d'hôte digne de ce nom. Je suis Mirabaï, propriétaire du Pub et de cet immeuble au complet, ainsi que du garage d'en face(répondis-je enfin à sa présentation en levant mon verre en sa direction).

Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

Ne l'oublie jamais gamine…

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Je suis donc cette beauté dans les marches de l’immeuble. Mon côté justicière prudente me dit que ce n'est pas forcément une bonne idée de suivre une inconnue, mais mon côté aventurière à hâte de découvrir ce qu’il se cache derrière le masque de la barmaid. On arriva d’abord devant une porte d’appartement. Un peu étrange, surtout que j’estimais être un étage en dessous du toit. Il y avait plusieurs possibilités de pourquoi passer par là. Par exemple, l’accès au toit était peut être accessible que pour les locataires et donc chacun à son propre accès. Ou alors, finalement, elle ne voulait pas vraiment me montrer le toit du bâtiment et avait une autre idée en tête. Je décidais dans tous les cas de lui faire confiance. Maintenant que j’étais ici, il est de toute façon trop tard pour faire marche arrière. La porte s’ouvre donc sur l’intimité de la demoiselle. Je ressent une sorte d’énergie mystique, mais bon venant de quelqu’un habitant au-dessus du Witch Labyrinth est ce que c’est supposé me surprendre. Je ne m’attarde pas trop sur son habitation, après tout j’aurai peut être l'occasion de le découvrir plus tard dans la soirée.

Je me dirige donc vers un escalier de bois pour enfin découvrir le fameux toit. Je suis tout de suite émerveillée quand je découvre les lieux. J’ai l’impression de retomber en enfance en voyant toutes ces fleurs et cette ambiance presque féérique. Les parfums me renvoient dans un univers de conte de fée. Un univers où je m'identifiais plus au chevalier en armure qu’à la princesse en détresse. Les guirlandes lumineuses subliment un peu plus ce doux rêve d’enfant, rappelant les cabanes que je faisais petite avec mon père. Je me sentais étrangement bien ici et je pouvais comprendre pourquoi la belle demoiselle m’avait emmené ici. Je pris la coupe de champagne qu’elle me tendit avec un sourire un peu plus charmeur que j’aurai bien voulu toujours émerveillée par l’endroit. Elle finit par ouvrir la porte qui menait au toit et j’ai pu rapidement comprendre qu’elle était la seule à y avoir accès. Bien que j’avais envie de découvrir le reste de son toit éclairé par la lune, je retarde un peu ce moment. Je me sentais tellement à l’aise dans cet endroit. La charmante Mirabaï se présenta donc. Je compris donc facilement pourquoi cet endroit était privé et la chance que j’avais de découvrir un tel lieu.

- Je suis enchantée Mirabaï et je suis sous le charme. Cet endroit est comme sortie d’un de mes rêves quand j’étais enfant. Je comprends pourquoi tu aimes cet endroit. Je crois que rien dans cette serre je pourrais y passer des heures. Je me sens chanceuse de pouvoir découvrir ça.

Je buvais une gorgée de ma coupe de champagne puis je regardais mon hôte avec un peu curiosité. Me demandant comment elle en était arrivée là et surtout comment elle avait réussi à arranger ce toit avant autant de goût. Je pense que quand je vais acheter ma prochaine maison je lui demanderai de l’aide niveau décoration.

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Regardant Jesse s'émerveiller devant toutes ses fleurs avec un regard de petite fille, je m'assis sur le rebord d'une table, avec un petit saut. Croisant mes jambes, je bu une gorgée de champagne. Je ne sais pas ce que j'admirais le plus : ma serre ou cette jeune femme au milieu. Je laissais le temps passer, sans dire un mot. Pas besoin dans ces cas là, le silence fait bien mieux. J'avais juste envie que le temps s'arrête pour pouvoir profiter de ce moment. Il ne manquait plus que quelques lucioles et ça aurait été parfait.

Au bout d'un moment, ma coupe était vide, je me relevais alors et passa à côté de Jesse. Lui tournant le dos, je cueilli un Red Eden. Dites la plus belle rose du monde. Celle que j'avais choisi d'implanter dans ma serre était de couleur rose pêche. Je me dirigea vers elle, avec la rose à la main que je lui tendit. La regardant dans les yeux, je n'attendais rien de plus que son sourire.

La suite du toit, était tout aussi plaisant. J'avais fait posé un terrassement en bois exotique partout, rendant le tout dans les tons rouge sombre. Une pergola en fer forgé d'une vingtaine de m² était fixé dans le coin à droite de ce balcon, où j'avais fait monter une table pour une dizaine de personnes, et un barbecue dernier cri. Pour fermer ce côté repas, un énorme pot de fleur en pierre de gré, où un canapé dans les ton gris clair et quelques fauteuils et petites tables bases, pour profiter d'un apéritif convenable. Un charmant jardin japonais zen, avec un bassin de carpes koï et une chute d'eau, au son de musique de quelques bambous bien disposé, pour rendre le tout calme et reposant. Le jacuzzi entouré du même bois que la terrasse, était déposé en hauteur et au plus proche du bord ; à côté du jardin zen, permettant de profiter de la vue, de la rue et de l'ensemble en même temps. Deux chaises longue et une coquille œuf cocoon, déposé en espaces détente pour admirer les étoiles, permettait de passer un moment relaxation. En plus de la serre de roses le reste du balcon était en adéquation avec ma personnalité, harmonieuse et avec un petit peps, le tout éclairé par des guirlandes et la lune.

La soirée promettait d'être agréable, par rapport au début. Je me dirigeais vers la suite du balcon et alla allumer le jacuzzi. Me déshabillant et laissant la totalité de mes habits sur l'une des chaises longue, juste à côté, je plongeais entièrement nue dans ce doux bain à bulles chaude. Il ne me manquais que le champagne, que j'avais laissé sur le sol de la serre. Ma compagne étant toujours dans la serre, j'attendais patiemment.

Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

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Comment ne pas se sentir sous le charme de ce lieu ? Tout cet instant était magique. Que ce soit le lieu ou la jolie jeune femme qui était avec moi. Son charme ne me laissait en tout cas pas indifférente. La soirée qui avait si mal débuté, se transformait peu à peu en conte de fée. Le champagne était délicieux, même si je préférais le whisky de tout à l'heure et je me sentais peu à peu me détendre. Je pouvais être, l'espace d'un instant, Jesse Chambers et non la justicière Jesse Quick. Bien que ma vie de super héroïne est vitale pour moi, je n'avais jamais réellement pris du temps pour moi. Mirabaï alla cueillir une rose et me la tendit. Je ne pus m'empêcher de sourire comme une enfant et de rougir légèrement. Ce ne sera peut être qu'une histoire d'un soir, mais pour l'instant, je me laissais porter parce que je ressentais. J'étais dans une ville inconnue, avec une parfaite inconnue et je pouvais être, pour la soirée tout du moins, qui je voulais être. Après tout, si ça se passe mal, je n'aurai qu'à jamais remettre les pieds ici. Enfin bon, il ne fallait pas pour autant penser à ça pour le moment. Mon hôte, sortie de la serre, sûrement pour profiter du reste de la terrasse extérieure. J'en profite pour détailler un peu plus la rose et je sens sa délicate odeur avec passion. Pour je ne sais quelle raison, je sens mon cœur s'accélérer. Je vois la coupe de la jeune femme au sol, je la ramasse et je la remplis, ainsi que la mienne avant de sortir à mon tour de la serre.

Le reste du toit était à l'image du lieu que je venais de quitter, magique. J'avais l'impression d'avoir quitté la ville l'espace d'un instant, j'étais dans une bulle, dans un univers tout autre. L'univers de Mirabaï, un univers relaxant presque protecteur et un peu brute parfois. Même si je ne la connaissais que depuis peu, j'avais l'impression que cet endroit la représenter à merveille. Ce n'était sans doute pas pour rien qu'elle habite au-dessus de son bar et en face de sa concession, car tout simplement ce lieu c'était elle. Je n'étais pas réellement sûr d'avoir un tel lieu pour moi, c'était un problème que je devrais rapidement résoudre quand je retournerai dans ma ville. Enfin bon, ce n'était pas le moment de penser à ça. Mon regard se posa d'abord sur les vêtements de la demoiselle posaient sur une chaise, puis sur elle nue dans le jacuzzi. Un frisson se mit à parcourir mon échine. Je pose les deux verres avant de me déshabiller à mon tour dans le plus grand des silences. Après tout, il n'y avait pas besoin de mot pour le moment. J'hésite une fraction de seconde avant d'enlever mes sous-vêtements et de les poser sur la chaise libre. Je reprends les deux coupes et je m'installe à mon tour dans l'eau chaude. Je me sens toute détendue, presque sur un nuage de vapeur chaude. Je me rapproche d'elle pour lui donner sa coupe avec un petit sourire. Un peu poussais par mon désir, je viens subitement déposer un baiser sur ses lèvres.

Virée entre Filles

Les yeux clos, profitant de la douce chaleur du jacuzzi, j'entendis les doux pas de Jesse s'approcher. Pas besoin d'ouvrir les yeux, juste de profiter de ce que mes sens me dictaient. Et je ne ressentais aucun danger, juste le doux parfum de la séduction. J'entendais le bruissement de son effeuillage, puis un pas dans l'eau… et ensuite l'autre… Puis, l'odeur du champagne… et enfin, la sensation de ses lèvres sur les miennes.

Je n'étais pas surprise, car j'avais tout fait pour arriver à ce moment. Je lui rendis son baiser et l'attrapais par la taille. Nos corps nues et baigner dans un nuage de chaleur, je lui pris les coupes de champagne des mains et les déposa sur le côté du jacuzzi. Nous avions toute une nuit pour nous, à l'écart des regard et du monde. Comme si nous étions dans une petite bulle. Je laissais mes idées s'emparer de mes envies et me mis à caresser doucement son corps.

Nous étions deux personnes consentantes dans un endroit paradisiaque que nous avions créée. Elle n'avait pas l'air réticente à ma tendresses, ni à mes baisers. Pas besoin de mots. Pas besoin de regard. Juste nos envies.

Je sentais, pourtant, des regards sur nous…

Juste le temps d'un instant, je relevais mes yeux des siens, pour m'apercevoir que deux paires d'yeux étaient en train de nous fixer. Dans un coin obscure de la terrasse, je fini par distingué les silhouette d'Edgar, mon corbeau perché sur le toit de la serre et de Pluton mon chat noir sur côté sombre de la serre. Au même moment, ils firent chacun entendre leurs voix, l'un en croassant et l'autre en miaulant. Ce qui me fis avoir un fou rire. Ces deux imbéciles étaient en train de se rincer l'œil et ils n'aimaient pas que je me sois arrêter, pour les regarder.

Je me repris et regardais la belle blonde que je tenais dans les bras. La soirée pouvait continuer…

Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

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Virée entre filles

Ses mains sur ma peau me firent frisonner. Je sentais le contact sur mes hanches et l'envie grimper un peu plus. Je n'aurai jamais cru me retrouver dans un jacuzzi nue avec une inconnue et pourtant, ce n'est pas désagréable. L'eau chaude nous protège de la douce fraicheure de la nuit. Ses lèvres contre les miennes réveillent une certaine passion grandissante. Ce n'est peut être qu'une flamme qui s'estompera au levé du jour, mais elle n'empêche pas de me dévorer de l'intérieur. L'envie, le désir, ces choses hypnotiques qui font oublier toute raison. J'aimais ce laisser aller, l'oubli l'espace d'un instant de toute mes responsabilités, de tout mes doutes. Je finis par lentement rompre le baiser. Me reculant un instant pour la regarder, bien que ça pourrait ressembler plus à quelqu'un souhaitant dévorer sa proie. Le temps était suspendu et je souhaite que la nuit se termine jamais, qu'on reste ensemble, l'un et l'autre dans ce bain chaud. Je n'étais pas sûr que ce soit forcément la meilleure des idées d'arrêter le temps, mais j'aimais n'avoir rien d'autre à penser que cet instant présent. Je repris ma coupe de champagne et je bu lentement une gorgée.

- Mirabaï, sache que c'est une des meilleures soirée de ma vie. Cet endroit est magique et tu l'es tout autant. Dire que j'ai cru que j'allais passer une soirée horrible à écouter mes copines chanter à m'en faire saigner les oreilles. Je te remercie d'ailleurs sincérement de me faire éviter ça.

Je souris, c'est sûr qu'elle a pu me faire éviter un calvaire ce soir. Je n'avais déjà pas très envie de venr, alors entendre mes copines chantées devant un groupe auquel j'ai jamais écouté une seule chanson, alors non merci. Je reviens alors à nouveau l'embrasser avec tendresse. Je me suis alors totalement laissée aller, aux baiser et aux caresse, profitant de chaque instant avec elle. Le temps semblait bel et bien s'être arrêtée alors que les heures défilaient. Toute les deux dans notre bulle sur ce toit, nous n'entendions pas le brouhaha de la rue à la fin du concert. Je n'entendais pas le téléphone sonnait. Je ne voulais que savourer ce moment, je me blotis lentement dans ses bras.

- Tu sais, si un jour tu viens à Keystone City, je serai plus que ravie de te faire visiter la ville et te montrer aussi mon coin favoris.

Virée entre Filles

Même si elle retira ses lèvres des miennes, alors que je souhaitais qu’elles y restent encore et encore, je souris à ses douces paroles. Le fait que je lui avais évité une horrible soirée et qu’elle passait la meilleure soirée de sa vie, me donna envie de continuer ce que l’on avait commencé sans jamais m’arrêter. Et puis elle revint se presser contre moi et ses lèvres revinrent auprès des miennes. Plus un seul bruit n’étaient important. Le monde extérieur n’existait plus. Comme par magie notre moment se trouva coupé du monde.

Plusieurs heures, peut-être, venaient de s’écouler. Je ne sais comment ou quand nous étions redescendu dans mon loft, mais je me retrouvais enlacé avec une jolie blonde dans mes bras. Je profitais du moment, le regard dans le vide, avec le parfum de la peau de ma jolie blonde qui me berçait. Alors que j’allais plonger lentement dans le sommeil, elle me fit une proposition à laquelle il fallait que je réfléchisse. Je ne répondis pas à ce qu’elle me dit, je me contentais de la serrer contre moi, pour sentir encore plus sa chaleur contre mon corps nue. Le sommeil fini par m’emporter alors que je la tenais fort contre moi, pour seule couverture un drap blanc déposé sur nos corps encore humide.

Alors, que le soleil léché les fenêtres du loft, j’ouvris les yeux. La douce blonde encore endormie à mes côtés, me tournait le dos, le drap recouvrant à peine la moitié de son corps. Je déposais un baiser sur le creux de son dos et me leva. Pour ne pas la réveiller, je me glissa dans mon Yukata pendu à côté de la porte de la salle de bain et laissa un petit sur l’oreiller à côté de la jeune femme endormie sur mon lit. Et je descendis au Pub pour me faire coulé un café.

Trouvant que la moindre des choses serait d’offrir le petit déjeuner à ma compagne, je téléphonais à la Boulangerie Jeanne, pour me faire livrer des viennoiseries et du pain français. La Boulangerie avait la particularité d’avoir un boulanger / pâtissier qui venait de Paris. Je ne savais pas si ma jolie blonde aimé ce genre de choses, ou si même elle déjeuner, mais je me devais de lui offrir une petite douceur pour son réveil. Préparant un deuxième café, de l’eau chaude et du lait chaud, ainsi que du jus d’orange pressé, j’attendais la livraison de la Boulangerie et préparé mon plateau pour le monter dans mon loft.

C’est alors que, que j’entendis la porte de derrière grincer… Ma jolie blonde venait d’apparaître.

Tu sais Mirabaï… La magie c'est un peu comme la cuisine, il te faut des ingrédients bien précis, une table sur laquelle tout préparer, couper, mélanger, et surtout, il faut de l'entraînement avant que tout soit parfait, beaucoup d'entraînement…
Enfin, en ce qui concerne les autres, toi, tu as quelque chose en plus, tu es spéciale… Tu as un don…
Alors ne le gâche pas, même si tu crois que c'est une punition, ou peut-être même une malédiction, n'oublie jamais une chose…
Ce que tu as, personne d'autre n'en est capable, tu peux en être fière !
Car tu n'es pas comme les autres, tu es une sorcière !

Ne l'oublie jamais gamine…

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