Adrien Blake

Adrien Blake

L’air de rien, le caractère d’Adrien est fortement basé sur la résilience, à savoir l'aptitude d'une personne à savoir surmonter des événements désagréables ou traumatisants et ce malgré une philosophie résolument axée sur le fatalisme, la dérision de ce monde et l’absurdité de la vie en général. Il ne croit en rien ni personne, ni en Dieu ni en aucune autorité sur terre en sachant que tout est corruptible et que tout est corrompu. L’amour est une faiblesse et les soit disant justiciers les toutous des bourgeois avec leur précieuse barrière blanche délimitant leur foutue propriété. Par contre, quand on lâche un objet, il tombe, du coup il croit en quelque chose.

La gravité.

Même s’il se débrouille pour la bagarre, il n’est pas violent par nature mais le devient si on lui cherche des noises ou si on essaie de lui retirer sa liberté. Ceci dit, il n’y a pas de honte à effectuer un repli stratégique si les adversaires sont trop nombreux, trop puissants ou les deux, trop puissants et trop nombreux. Il est indépendant et évite de s’attacher à quiconque parce que sous des airs de dur à cuire, Adrien se doute que la séparation surviendrait fatalement et qu’il en souffrirait. Ayant appris des erreurs de ses parents, il n’a aucune morale mais l’opportunisme de celui qui doit d’adapter pour survivre dans ce monde régi par la loi du plus fort, sans toutefois jusqu’à aller coopérer avec les flics qu’il déteste presque autant que les justiciers.

Il est réservé, ce qui n’est pas la même chose que la timidité parce qu’il peut sortir de sa réserve liée à sa discrétion. Il est aussi observateur et à l’écoute même si globalement, Adrien comprend les autres pour en tirer un avantage.

Il est devenu furtif avec le temps, ayant certes appris à se déplacer silencieusement, mais surtout à se fondre dans le décor. Pas spécialement frileux, il râle cependant quand il fait froid. Vivant au jour le jour, il fait pousser lui-même l’herbe pour la fumette et vit de l’argent de sa vente auprès d’une clientèle d’habitués.

A son sens, Nyx a perturbé l’équilibre entre les justiciers et les super vilains, ce qui n’est pas une bonne chose, ni dans un sens, ni dans l’autre, qu’on se le dise.

Adrien est un jeune homme d’origine caucasienne mesurant un mètre et presque quatre-vingt-trois centimètres, soit précisément six pieds, pour un poids mince rehaussé par une musculature certes sèche mais bien présente, rendant sa chair ferme, sans cellulite d’environ soixante quinze kilogrammes ou cent soixante-cinq livres. Une chevelure brune courte structurée pour qu’il y pense le moins souvent possible encadre son visage aux traits toujours réguliers malgré les bastons auxquelles il a pris part, signe d’une densité osseuse indéniable. Il porte des habits de ville de bonne facture dans les tons sombres, pratiques et confortables, faites d’un coton censément infroissables mais qui doivent tout de même être lavés et séchés régulièrement, après on dit qu’on n’arrête pas le progrès, ben si.

Son anonymat n’étant pas lié au port d’une tenue dit de justicier, de super vilain ou d’indépendant dans son cas, ni à un masque, une cagoule ou quoi que ce soit d’autre dissimulant en partie ou totalement le visage, il ne porte donc des habits que par convention sociale et puis c’est mieux quand on se sent frileux comme Adrien. Ce ne sont pas des fringues de grande marque, vendus à des prix indécents par des supposés grands couturiers qui se la pètent mais des habits de ville de bonne facture, pratiques et confortables qui lui vont bien même s’il a tendance à porter tout bien.

Pour décrire en détail sur ses muscles et donc sur sa morphologie, on pourrait ajouter qu’elle est de type ectomorphe. Adrien est musclé mais ça ne se voit pas quand il est habillé, or il l’est presque toujours, habillé. Ainsi s’il se retrouvait immergé tout habillé dans un bain, ça serait assurément un accident, non une façon bizarre de procéder à son hygiène corporelle.

Globalement, Adrien est plus à l’aise dans le monde de la nuit que de jour, puis le soleil n’est pas son ami. Avec sa peau qui vire rouge écrevisse s’il s’y expose plus de dix minutes sans protection solaire adéquate, on ne peut vraiment pas dire que le soleil est son ami, ce serait même plutôt le contraire au demeurant.

Adrien est un mutant, il a le pouvoir de diffuser une vague de fumée qui submerge, enveloppe ses proies, se solidifie sur elles, les emprisonne et absorbe l’oxygène, les amenant très vite à s’évanouir. Elle détruit les machines de l’intérieur. Il se sert aussi de ce pouvoir pour enrichir l’oxygène absorbé par les plantes qu’il fait pousser, produisant ainsi une herbe top qualité. C’est une utilisation partielle du pouvoir qui le fatigue un peu moins que l’étape suivante.

Il peut se transformer totalement en fumée et transformer brièvement quelqu’un en fumée mais il vaut mieux que ce soit sur une courte portée même si pour lui seul, le temps n’est pas un problème, du moins en dehors d’un combat. Sous forme de fumée, il régénère petit à petit une blessure légère mais genre pas une blessure grave ni la fatigue.

Le pouvoir d’Adrien trouve ses limites en combat.

Il n’a pas le pouvoir d’anticipation qui lui permettrait de se transformer en fumée pour éviter un coup. C’est soit trop tôt, soit trop tard et ça c’est contre un coup de poing alors on imagine aisément contre une arme à feu.

En combat, l’adrénaline épuise Adrien très vite et ne peut donc le maintenir longtemps sous forme de fumée. Ca vaut aussi pour l’utilisation partielle de son pouvoir même si la fatigue se ressent moins vite, un petit peu moins vite.

S’il est fatigué, il ne peut pas transformer quelqu’un en fumée, même très brièvement.

Sous forme de fumée, il est plus sensible à la magie, sauf celle basée sur le feu et beaucoup plus sensible à tout pouvoir qui affecte l’esprit, dissipant même sa transformation et l’empêchant d’utiliser même sa forme partielle tant que l’effet dure, qu’il soit bénéfique ou néfaste.

Il lui faut donc mener un combat très rapidement, limite qui se termine avant d’avoir vraiment commencé, ce qu’il ne peut vraiment réussir qu’en bénéficiant de l’effet de surprise. Soit il peut l’emporter très vite, soit il doit effectuer un replis tactique, ce qu’il est par contre assez malin pour faire sans utiliser son pouvoir même si en apparence il semble se servir d’une invention générant de la fumée.

Sauf gros coup de chance, Adrien ne devrait pas pouvoir l’emporter sur l’élite des justiciers et des super vilains, même en ayant l’effet de surprise pour lui mais ces faiblesses ne rendent pas ce pouvoir sans intérêt, loin s’en faut.

Adrien a une ceinture supposée high tech et contenir une technologie générant de la fumée mais en fait il n’en est rien. Ca devrait enfumer des curieux dans un avenir proche.

Adrien Blake

Tout commence avec les parents d’Adrien, des délinquants de seconde zone ayant sévi à Gotham pendant des années avant de se rencontrer, de choisir de se ranger du crime et de fonder une famille avec à la clé la naissance d’Adrien, sauf que la bonne société ne leur a jamais pardonné leurs anciens forfaits et leurs anciens complices non plus.

Après une enfance dans l’indigence mais pas malheureuse malgré "les fins de mois difficiles" commençant le dix de chaque mois et une scolarité basique, la famille connaît des jours un peu moins difficiles pendant un an, suite à un examen médical qui attire l’attention de Big Pharma. Un suivi médical rémunéré s’ensuit mais ne donne pas les résultats escomptés et Adrien préfère ne pas évoquer les étranges rêves qu’il lui arrive de faire, au cours desquels il a l’impression de se disperser. Littéralement.

Les mauvais jours reviennent en force. Adrien et ses parents sont finalement expulsés de leur maison, ruinés par une bannissement social qui ne dit pas son nom. Après la découverte de l’écriture de faux et usage de faux pour s’en sortir, ses parents sont envoyés en prison et Adrien placé en famille d’accueil, puis dans une autre et encore une autre à cause de son attitude rebelle avec des résultats scolaires en chute libre. Il finit par se calmer en sachant que ses parents sortiront bientôt de prison pour le récupérer quand ceux-ci connaissent l’un après l’autre toujours en milieu carcéral "un regrettable accident" et fatal dans les deux cas. Ca met Adrien en rogne contre cette bourgeoisie qui lui a tout pris.

La rogne devient de la colère et le rejet de toute forme d’autorité s’intensifie. Adrien n’aime plus personne, l’amour lui apparaît comme une faiblesse et il rôde alors avec une bande de voyous pendant la deuxième partie de son adolescence, il commence à consommer "les cigarettes qui font rire" et apprend à se battre mais aussi à se déplacer discrètement. Il se débrouille de plus en plus en tant qu’éclaireur, genre à prévenir en cas de descente de la police ou pour aller choper des infos utiles au gang.

Les rêves étranges continuent et deviennent plus fréquents, Adrien ayant de plus en plus la sensation que son corps se transforme en fumée mais ce ne sont que des songes. Comprenant l’absurdité des conflits entre bandes dont les meneurs incarnent une autre forme d’autorité, Adrien s’en détache et se ressaisit au niveau scolaire même si ça ne se fait pas du jour au lendemain.

Pendant la troisième et dernière partie de son adolescence, Adrien continue à évoluer dans les milieux douteux de Gotham mais en tant qu’indépendant. Il développe le crochetage de serrures, le vol à la tire et échappe à la maison de correction grâce à un délitement croissant de l’état régalien.

A dix-huit ans, il obtient finalement de justesse son diplôme de fin d’études secondaires. Trois années passent. Ame errante dans cet environnement urbain impitoyable, son hostilité envers la haute société fait qu’il apprécie d’être l’une des sbires du crime organisé même s’il tient à son indépendance. Officiellement sans emploi, Adrien s’adapte dans les ombres à l’évolution des rapports de force entre la loi et le crime, entre les justiciers et les super vilains, les psychopathes et les indépendants, dernier "groupe" dont il fait partie au final. Il s’en sort financièrement en vendant de l’herbe qu’il fait pousser lui-même, sans comprendre pour quelle raison elle est top qualité.

Les méfaits de Nyx le mettent mal à l’aise parce qu’il menace un équilibre entre justiciers et super vilains sans apporter de solution de remplacement. Le chaos pour le chaos, ça n’est pas mieux que l’ordre totalitaire imposé par la bourgeoisie. On n’ergotera pas sur le fait que les bourgeois ont remplace les nobles pour devenir la version snobinarde de la noblesse, un peu de la noblesse low cost, ça n’est pas le propos même s’il est vrai que le jeune homme déteste les faux semblants de cette "bonne société" hypocrite, mesquine, superficielle et consumériste.

Adrien découvre alors qu’il est un mutant et peut diffuser de la fumée et même se transformer totalement en fumée avec des limites qui le frappent rapidement et il a de la chance de conserver son anonymat. Comme il lui faudra beaucoup plus que de la chance pour que ça dure et que de nouvelles possibilités s’ouvrent à lui malgré les faiblesse de son pouvoir, ouvrant alors à tout le moins à de nouvelles opportunités, autres que celles de rendre son herbe top qualité, ce qu’il faisait ainsi inconsciemment avant d’en prendre effectivement conscience. Comme on dit, ceci explique cela.